-
© Le Messager : Johanne Annick Mbeza
- 27 Jun 2020 11:57:00
- |
- 1728
- |
CAMEROUN :: Tronçon Mokolo-Nkolbisson : Ces véhicules personnels transformés en « clandos » :: CAMEROON
De retour du travail en soirée, ces automobilistes n’hésitent pas à faire du taxi sur leur trajet.
« Leboudi, Nkolbisson, Béatitude, on va ?» Ainsi scandent les chargeurs des voitures « clandos » à Mokolo au lieu-dit station Mokolo dans l’arrondissement de Yaoundé II. Un classique auquel se sont déjà habitués tous ceux qui pratiquent ce lieu au quotidien. Garées en file indienne près du supermarché Santa Lucia, les « clandos » sont de différentes couleurs. Mais à partir de 17h, cette rengaine est animée également par des transporteurs d’un autre genre.
En effet, sur le chemin de retour du travail, certains fonctionnaires véhiculés s’arrêtent au lieu de chargement pour prendre quelques clients. Une attitude qui n’est pas bien reçue par les « patrons » des lieux. Tenez, Roger, âgé d’une quarantaine d’années, travaille dans une société de la place en plein centre-ville.
Depuis quelques semaines, il n’hésite pas à faire le ramassage des clients pour arrondir ses fins de semaine. « Nous traversons une période difficile, et les salaires ne sont pas conséquents dans mon entreprise, voilà pourquoi j’essaie de racoler ici pour avoir au moins l’argent des beignets de mes enfants le matin », explique-t-il. Le quadragénaire avoue que cette activité est « rentable ». Car, ajoute-t-il, « nous ne payons pas de taxes ».
Cette activité parallèle lui permet, confie Roger, d’économiser 8000 à 10 000 F par semaine. Il signale également qu’il ne manque jamais d’accrochages avec les conducteurs de clandos qui ne sont pas satisfaits lorsqu’ils essaient de prendre quelques clients. Il faut reconnaître qu’à la différence des « clandos », le confort de ces voitures personnelles est apprécié par les usagers de cette route.
Contrairement aux clandos, la distanciation physique est de mise dans les voitures personnelles. « Nous empruntons ces voitures pour des raisons de sécurité. De nombreux clandos ne sont pas assurés, donc en cas d’accident, que devenons-nous en tant que clients ? » S’interroge Marthe, cliente. Pour Allan, « c’est la propreté de ces véhicules personnels qui nous pousse à nous détourner des clandos ».
Lire aussi dans la rubrique SOCIETE
Les + récents
Maurice Kamto adresse un message spécial aux populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest
Vacance de Pouvoir au Cameroun: Biya Réduit à un Figurant, Guerre de Succession Imminente
Chantal Biya, Samuel Eto'o et les Lions Indomptables : Manœuvres pour un Réaménagement
Réaménagement du Staff des Lions Indomptables : Vers une Harmonie Renouvelée
Rappel de Benylin Paediatric par Johnson & Johnson : Alertes en Afrique
SOCIETE :: les + lus
26 élèves surpris en train de tourner un film osé à Bafoussam
- 30 April 2015
- /
- 977897
Brenda biya sème la terreur en boîte de nuit à Yaoundé
- 15 July 2015
- /
- 512213
Menacée de mort par sa famille car elle est lesbienne
- 03 March 2016
- /
- 393963
Oyom-Abang : une femme marche nue à Yaoundé VII
- 09 July 2015
- /
- 374946
LE DéBAT
Afrique : Quel droit à l'image pour les défunts au Cameroun ?
- 17 December 2017
- /
- 162219