Elle s’appelait Netobo Mariame Kadjive. Elle n’est plus de ce monde. Agée de quatre ans seulement, elle a selon des témoignages concordants, été égorgée par son propre père. Un homme qu’on dit particulièrement violent, sadique, et froid dans l’exercice du mal.

L’insoutenable, indicible, l’inaudible tragédie, le crime odieux et crapuleux, a eu lieu le samedi 31 aout 2019, au quartier Madagascar, dans le 2ème Arrondissement de Yaoundé la capitale politique du Cameroun. A deux jours de la rentrée scolaire, l’image de la petite Mariame, quatre ans, allongée égorgée au couteau par son propre père, a fait le tour des réseaux sociaux.

Des témoins qui citent la mère de la petite Netobo Mariame Kadjive, racontent que tout est parti d’un entretien téléphonique pour le moins convivial, entre le meurtrier, et la mère de ses enfants, laquelle l’a alors quitté il y a un an, histoire d’échapper aux fréquents sévices corporels subis. Camer.be se fait dire que dans la matinée du samedi 31 aout 2019, la mère de la petite Mariame a appelé son ex-compagnon pour, lui faire part de son intention de venir prendre la fillette, cadette des deux enfants qu’elle avait eues avant son ancien compagnon. « Tu veux même quoi ? Si tu t’amuses, tu vas venir trouver les corps de tes enfants ici chez moi », nous apprend notre confrère, le quotidien Mutations, dans sa livraison de ce lundi 02 septembre 2019, comme réponse ayant été donnée à la mère de Mariame, par son père qui l’égorgera quelques heures après.

Ayant déjà arrêté de tuer ses deux enfants, l’homme tente de les empoisonner à l’eau de javel. Intriguées par cette boisson d’un autre genre, les enfants résistent à sa consommation. Ce même samedi matin vers 10 heures, il se rend ensuite au marché Madagascar, limer des couteaux. Une fois à la maison, le père des deux enfants envoie l’ainée acheter des tomates. Ce qui lui permet d’égorger froidement sa propre fille, la petite Netobo Mariame Kadjive, quatre ans. 13 heures : l’enfant est découverte dans une marre de sang, égorgée sur un lit. L’insoutenable image fait le tour des réseaux sociaux. Le père meurtrier a eu le temps de prendre la poudre d’escampette. Il reste introuvable.

La famille pleure. L’enquête en cours, est diligentée par la brigade de gendarmerie de Tsinga. Les populations demandent que soient rendus publics,les noms et les photos du meurtrier, pour qu’il soit plus facilement appréhendé. Quant à la petite Mariame, elle ne reviendra plus jamais. Tuée, assassinée, égorgée au couteau par son propre géniteur, elle n’ira plus jamais à l’école qu’ont commencée ceux et celles de son âge, depuis hier lundi 02 septembre.

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