Réseaux Sociaux : La banalisation du sexe
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Ces plateformes numériques sont des lieux de partage de contenus à caractères pornographiques.

L’on n’a pas fini de parler de la vidéo montrant des petites filles âgées d’à peine 12 ans en tenue d’Adam et Eve ; et certaines, nettement plus âgées, exhibant des pénis artificiels noués autour de la taille. Le 1er avril dernier, la radio nationale relaye la désapprobation de la ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff). Montée au créneau, Marie Thérèse Abena Ondoa appelle les parents à « plus de responsabilité et de vigilance ». Elle ne manque pas de mettre « en garde les auteurs de telles publications sur les éventuelles poursuites judiciaires qu’appelle leur forfait ».

Bien avant le membre du gouvernement, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) s’y est penché. L’organisation « condamne fermement et déplore la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos pédopornographiques qui auraient été tournées au Cameroun. L'info claire et nette. Nous demandons aux utilisateurs des réseaux sociaux de ne plus partager ces vidéos qui portent gravement atteinte à l’intégrité et au respect du droit des enfants. Nous invitons les autorités camerounaises compétentes à faire toute la lumière sur cette affaire et prendre les mesures nécessaires si les faits sont avérés ».

La publication de cette vidéo est une illustration de l’utilisation que font les internautes des réseaux sociaux. Il y a quelque temps, des utilisateurs de Facebook découvraient une vidéo montrant un homme en train de faire un cunnilingus à une dame allongée sur une table de bureau. Autre publication choquante, celle de l’homme politique Vincent Sosthène Fouda. La vidéo dure deux minutes et huit secondes. Elle expose toute la nudité de ce père de famille. Selon ce dernier, cette vidéo est mal interprétée. Il avait également regretté l’utilisation que l’on fait des réseaux sociaux.

Dans cette logique de banalisation du sexe, l’on observe des groupes WhatsApp à cela dédiés. Dans ces groupes pour adultes, les closes sont claires. Rien ne doit sortir de là. Mais il y a toujours des fuites. En dépit de ces comportements décrits, l’utilisation de ces plateformes numériques au Cameroun est encadrée par la « loi n°2010/012 du 21 décembre 2010 relative à la cybersécurité et la cybercriminalité ».

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