Lycée bilingue de Deïdo : Au coeur d’une affaire de sodomie
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Deux élèves de cet établissement scolaire sont suspectés d’avoir entretenu cette pratique sur un autre inscrit en classe de sixième.

L’affaire alimente les conversations depuis plusieurs semaines dans les couloirs du Lycée bilingue de Deïdo à Douala. Deux élèves inscrits en classe de Uppersixth arts (Terminale dans le système francophone) dans cet établissement scolaire sont suspectés d’avoir sodomisé leur cadet de classe de sixième. D’après le témoignage que la victime âgée de 13 ans aurait fait à un surveillant de ce lycée, les faits remontent au jeudi, 14 février dernier. C’est que, choqué par cet acte dont il a été victime la veille, le jeune élève se rapproche d’un surveillant le lendemain et lui relate ce qu’il a subi. Ce dernier à son tour, décide de le conduire dans le bureau du proviseur afin de l’informer des faits. Le responsable de l’établissement réussi à faire interpeller l’un des suspects, puis le second, avant de les conduire dans les locaux de la brigade territoriale de gendarmerie de Deïdo, où ils ont été placés en garde à vue.

Reste que l’affaire éclate lundi 18 février dernier. Les camarades de classe des suspects initient un mouvement d’humeur et décident de ne pas suivre les cours en attendant d’en savoir davantage sur cette affaire. « Cet enfant déclare avoir été violé au cimetière situé juste en face du lycée par un groupe de garçons jeudi. Seulement, lorsqu’il raconte au surveillant de secteur le vendredi, celui-ci décide de l’accompagner chez le proviseur. Sur le chemin, ils vont croiser nos camarades qui jouaient aux cartes. Les deux vont prendre la fuite. Le portail de la diaspora camerounaise de Belgique. L’un deux sera rattrapé par un autre surveillant (…) et la victime va déclarer que c’est lui le violeur », a relaté le chef de cette classe, sur les antennes de radio Balafon, avant d’affirmer que les mis en cause se trouvaient en classe au moment des faits. Cet élève en veut pour preuve, le cahier d’appel journalier.

Pour l’heure, aucune version officielle n’a été donnée par les responsables de cet établissement scolaire. Rendu dans ce lycée jeudi 21 février, le reporter de Mutations a été recalé à la guérite par un vigile. « Le proviseur ne reçoit pas les journalistes pour le moment. Elle mène encore ses enquêtes. Vous pouvez repasser la semaine prochaine », explique ce dernier. Des sources révèlent que certains élèves ayant fait des déclarations aux médias auraient reçu des notifications d’exclusion.

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