La fondation «Safeway Rightway» veut réduire ces chiffres par une campagne de sensibilisation et de formation des élèves sur le code Rousseau.

L’état des lieux des accidents de la circulation dressé par le délégué départemental des Transports du Wouri au troisième trimestre, laisse transparaître une vulnérabilité des enfants. Puisqu’au cours de la même période sur 1 227 accidents de la route, 37 personnes trouvent la mort. 12 enfants en meurent contre 154 blessés. D’après le délégué des Transports, Etienne Lavenir Ngoulougou, «ces accidents sont du fait des mototaxis.

Ce sont généralement des enfants qui sont transportés par mototaxis pour l’école ou sur le chemin de retour des classes. Ils sont dus à la surcharge aux mototaxis, parce qu’il y a des motos qui transportent 4 voire 5 enfants», explique-t-il. Dans le souci de stopper la saignée, une campagne de sensibilisation a été organisée par la fondation «Safeway, Rightway » à l’endroit des élèves du primaire et de leurs enseignants.

D’après la directrice de cette fondation, Cécile Eyiké, la campagne de sensibilisation dont le lancement officiel s’est déroulé le 19 octobre dernier à Douala, avec la participation de 25 écoles primaires publiques et privées, fait partie d’un vaste programme porté par la fondation en direction des enfants en bas âge. L'information claire et nette. Il s’agit, poursuit-elle, de faire grandir en eux la culture de la sécurité routière, de manière à prévenir les accidents de la route auxquels ils sont exposés.

«Le programme va s’étendre sur cinq ans, avec pour objectif de former 5000 écoliers par an dans 25 écoles, les plus exposés aux accidents de la route en raison de leur localisation. Deux enseignants seront formés par classe, pour 200 élèves, pour un total de 5000 écoliers par an», précise Cécile Eyiké. Les enseignants devront donc instruire les enfants sur le code de la route, les signalisations verticales et horizontales, la lecture des panneaux de signalisation. Sans oublier de répondre à la question «comment traverser la route ?» et d’évoquer le comportement à adopter sur la voie publique.