Air France : Panne de réacteur en plein vol
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A peine avoir quitté le tarmac de l’aéroport international de Douala, l’avion de cette compagnie de transport aérien a dû faire demi-tour.

L’avion de la compagnie aérienne Air France qui a décollé à l’aéroport international de Douala dans la nuit du lundi au mardi 28 novembre 2017, n’a pas atteint sa destination de Roissy Charles de Gaulle comme prévu. Juste 3 minutes après son envol, l’appareil a dû faire demi-tour et atterrir à nouveau à l’aéroport de Douala. « L’avion a décollé autour de minuit. Un des quatre réacteurs a eu un problème. Par mesure de prudence, le pilote a dû larguer du carburant dans les airs avant d’atterrir, sinon il pouvait y avoir crash », explique une source qui précise qu’aucun blessé n’a été enregistré.

La même source fait savoir que  les passagers ont été rassurés et conduis dans des hôtels pour se remettre du choc émotionnel. Le mécanicien était attendu au courant de la journée d’hier mardi pour réparer la panne. Les passagers devaient alors reprendre le vol dans la soirée, a-t-on appris. Francis Yogo est l’un des passagers du vol d’Air France qui a eu une défaillance dès son  décollage à l’aéroport international de Douala. Il raconte qu’il est endormi au moment où la panne est signalée.

« Je pensais qu’on s’était arrêté à Yaoundé ou bien à Belabo pour prendre les passagers, mais les gens applaudissaient. Je me suis donc demandé pourquoi les gens applaudissent si on n’est pas encore à Charles de Gaulle. C’est alors qu’on me fait savoir qu’on vient d’échapper à un drame ». explique Francis Yogo. Il se souvient que lorsque l’avion a atterri, les passagers se sont emparés de leurs bagages pour se mettre en sécurité.

Le vol reporté

Des passagers du vol qui a eu un incident se sont rendus à l’agence d’Air France de Bonanjo dans la journée du mardi 28 novembre pour différentes plaintes et réclamations. A 15 h, le service d’accueil est débordé. Les plaintes fusent de partout. Deux femmes africaines, la cinquantaine, échangent entre  elles en attendant que le numéro inscrit sur leur ticket soit  appelé à l’accueil. L’une explique à l’autre l’impact que cet incident d’avion a eu sur ses affaires. Quelques minutes plus tard, elle est reçue à l’accueil.

Ça y est, son problème est résolu. Elle peut voyager mardi soir avec le vol de 17h30 min. Elle pousse un ouf de soulagement. Cette européenne n’a pas eu la même chance. Elle devra  encore passer une nuit au Cameroun. Mais elle refuse d’assumer les frais alloués à sa nuitée dans un hôtel. L’hôtesse la renvoie donc chez un responsable pour poser sa doléance. Francis Yogo dit être venu voir Air France pour se rassurer qu’il peut emprunter un autre vol. Mais sa requête n’aboutit pas. « Ils me disent que je ne peux pas voyager aujourd’hui si je dois prendre le même trajet.

Donc je dois encore passer une nuit au Cameroun. Néanmoins, je peux voyager aujourd’hui si j’accepte faire escale. Pourtant j’habite Minneapolis et mon séminaire est à Los Angeles et il sera déjà passé. Du lieu de l’escale pour Minneapolis, c’est cinq heures et demi à peu près. Je réfléchis encore sur la décision à prendre. Partir à l’hôtel ou voyager ce soir (mardi, ndlr)», regrette-t-il.

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