Cameroun: LETTRE OUVERTE AUX AUTORITES POLITIQUES, ADMINISTRATIVES ET JUDICIAIRES DU NORD-OUEST
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Cameroun: LETTRE OUVERTE AUX AUTORITES POLITIQUES, ADMINISTRATIVES ET JUDICIAIRES DU NORD-OUEST :: CAMEROON

Manœuvres d’intimidation....Mesdames, Messieurs, Défenseur des droits humains en ma qualité de président national de l’organisation Frontline Fighters for Citizen’s Interests (FFCI), organisation reconnue en Février 2010,

Je me vois dans l’obligation ce jour de vous adresser la présente lettre à l’issue des dernières manœuvres d’intimidation (anonymes) dont ma famille a été victime dans la nuit du 24 au 25 mai 2017 autour de mon domicile sis dans l’arrondissement de Tubah. Elles ne sont pas les premières du genre. C’est la raison pour laquelle cette lettre est publique.

Au vu de la tournure prise par les évènements (récurrence des intimidations), il est de mon devoir de dire très humblement à votre endroit ce qui suit :

1- L’organisation FFCI dont je préside les destinées est l’organisation de défense des droits humains qui a initié, depuis 2010, un travail continu de dénonciation des abus de toutes sortes dont sont victimes les Citoyennes de notre Pays.

2- En ma qualité de président de ladite organisation, c’est à travers différentes correspondances signées de ma main et de mon nom que les plus hautes autorités de notre pays, du niveau Régional jusqu’au niveau national, ont été régulièrement interpellées sur le cas des violations des Droits de l’Homme.

3- C’est également en cette même qualité que les médias nationaux ou non ont été touchés et que des articles ou communiqués de presse ont été produits.

4- Bon nombre d’informations diffusées dans les médias sur les violations des Droits de l’Homme ont été puisées à la source de nos différentes et nombreuses correspondances.

5- FFCI a dit et redit qu’il y a un véritable problème d’abus envers la communauté Anglophone dans notre Pays.

6- Le fond de la démarche de FFCI dans tout ce travail de dénonciation n’est que celui de faire en sorte que les abus contre la minorité Anglophone cessent. Simplement. Et que les victimes soient humainement considérer. C’est son devoir primordial en tant qu’organisation de défense des droits humains.

7- S’il s’avère que le travail effectué par FFCI dans la question de la discrimination anti-Anglophone ne soit pas du goût de tout le monde, FFCI peut bien le comprendre : le chauvinisme, le tribalisme ou la xénophobie ne sont pas des travers qu’on ne rencontre qu’au Cameroun. Toutefois, dans la mesure où FFCI poursuit ses activités dans la légalité et le respect des lois et autres règles en vigueur de notre Etat de droit en construction, les manœuvres intimidatrices à l’encontre de Franklin MOWHA, président national de FFCI, n’auront jamais l’effet escompté, à savoir la peur et la démission.

8- Tout au contraire, fort de ce que bien des preuves sur les abus anti-Anglophone dans notre Pays sont en possession de FFCI via ses avocats, fort aussi de ce que les autorités de notre république sont garantes de la sécurité des personnes et des biens, je dis et écris ici m’en remettre entièrement à votre protection pour tout ce qui concerne mon intégrité physique.

9- Je dis et écris encore ici que toute atteinte à cette intégrité de la part d’agresseurs non identifiés et sans raison apparente sera directement imputée au groupe de personnes parfaitement identifiées qui considèrent Franklin MOWHA ou Frontline Fighters for Citizen’s Interests comme «une organisation à rayer de la carte ».

10- Je dis et écris enfin que soit mis aux campagnes orchestrées depuis peu et visant à déclamer à tout vent que les « Anglophones n’ont aucun problème » en tant que minorité dans la mesure où cette posture ne change pas la réalité et résous encore moins le problème posé.

11- FFCI, par la présente, informe l’opinion publique nationale et internationale qu’en plus des menaces qui pèsent contre la famille de son président, (2) mandats d’arrêt sont lancés contre Franklin Mowha et 2 membres actifs de l’organisation pour incitation à rébellion, menace à la paix et à la tranquillité territoriale.

Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, l’hommage de mon profond respect.

Franklin Mowha

Président national FFCI

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