Réseaux sociaux : Arnaque au faux « mari blanc »
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La technique consiste à faire miroiter à la victime une union qui lui ouvrira en plus les portes de l’Occident.

Après  le  chantage suivant  l’extorsion de  photos  intimes, une nouvelle astuce apparaît chez les malfaiteurs sévissant sur les réseaux sociaux.  La  jeune  Rosine  L., commerciale dans une entre- prise de la place, est contac- tée via Whatsapp par un cousin  perdu  de  vue.  Le  bonhomme  prend  de  ses  nouvelles, puis, de but en blanc, lui demande si elle est mariée.

Il dit avoir « un ami Blanc » qui  cherche  «  une  fille  sérieuse  ».  Intriguée  ou  intéressée,  Rosine  demande  à voir.  Des  numéros  de  téléphone  sont  échangés.  Très vite, le « Blanc » appelle. Le numéro indique  qu’il  est  en Angleterre.  Il  se  présente  : franco-mexicain,  jouissant d’une  situation  confortable, etc. Mais… il met une condition  :  Rosine  doit  subir  des examens de santé. Parce qu’il souhaite épouser une femme en bonne santé. La jeune fille l’ignore encore, mais c’est là que gît l’arnaque.

Le « Blanc  » a pris soin de la  mettre  en  contact  avec un tiers, qui la conduit dans un  centre  de  santé  à  New Bell. Une prise  de  sang est effectuée, et des formalités remplies. Dans les jours qui suivent, les différents complices  (c’est  un  groupe  de quatre,  en  fait) s’emploient à la faire rêver. A croire que les  portes  du  paradis  sont près  de  s’ouvrir  pour  elle. Puis un matin, la présumée laborantine appelle : tout est OK.  Autrement  dit,  rien  ne s’oppose  au mariage…

Sauf  que,  «  il  y  a  un  petit  problème  d’infertilité.  »  Mais, poursuit le membre féminin du  gang,  il  y  a  moyen  de s’arranger. On peut toujours trafiquer les résultats et faire croire au « Blanc » que Rosine  n’a  aucun  souci  de santé.  Contre  «  deux  cent mille ». La « cliente » flaire le coup fourré : un problème d’infertilité détecté à partir d’une prise de sang ? Mais  pour ne pas alerter les escrocs, elle feint de négocier.

« Je peux trouver 100 mille, mais j’avance d’abord la moitié ». Accord. Elle obtient un numéro, promettant un  paiement  mobile.  Puis saisit la police. Grâce à l’identification, un nom est obtenu,  et le coup totalement éventé. Aux  dernières nouvelles,  le «  Blanc  »,  qui  a  toujours évité de prendre les appels vidéo,  ne  donne  plus  signe de vie .

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