Crise anglophone : Les confidences du Dr Fontem Neba
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Ce leader du Consortium explique que le gouvernement n’a pas compris qu’il fallait préparer les populations au retour au calme.

C’est un Fontem Neba dégagé que Le Jour a rencontré hier, 5 avril 2017, à la prison centrale Yaoundé à Kondengui. Vêtu d’un T-shirt vert, d’une culotte grise et des babouches noires, il s’est confié aux députés et visiteurs présents. « Honorables, nous vous remercions particulièrement des dons et prions l’Eternel de les multiplier, de vous bénir davantage.

Votre présence ici nous conforte et nous allons rester courageux », a-t-il affirmé à la fin des échanges avec les parlementaires Sdf. Au quotidien Le Jour, il s’est confié. « Il y a tellement de choses à dire dans la crise anglophone qui continue de s’enliser. Vous devez savoir que la crise qui perdure est liée à la mauvaise volonté des dirigeants. Les négociations entre le gouvernement et les syndicats des enseignants anglophones avaient repris de plus belle. Je dois rapidement dire que la grève avait pris une autre tournure.

Les populations suivaient  de près toutes nos actions ; et il n’était plus possible de les contourner. Lors de la dernière réunion du comité ad hoc, les syndicalistes ont demandé un moment pour se concerter afin de lever le mot d’ordre de grève », a-t-il affirmé. « Il s’agissait pour nous, a-t-il poursuivi, de solliciter une trêve pour aller convaincre les populations au vu des avancées. Les membres du gouvernement n’ont pas compris. Ils voulu absolument rentrer signaler au chef de l’Etat que la grève a été levée et nous avons refusé.

C’est pour cela que l’Etat est passé à la vitesse supérieure. Plusieurs termes du rapport établi ensemble avec les membres du gouvernement ont finalement été retirés. Ils faisaient état de la corruption dans notre métier et lors des négociations. Ce qu’il faut retenir, c’est que cette crise ne serait pas arrivée à ce stade si on nous avait écoutés. Le préalable était d’éduquer et d’informer les populations sur la nécessité d’arrêter avec cette grève. La suite, elle a perduré et jusqu’à présent, tout est bloqué.

La solution est simple et j’espère qu’un jour, ils parviendront à prêter une oreille attentive à nos doléances. Il y a trop de choses à dire sur cette affaire. Si la dernière rencontre décisive a échoué, ce n’est pas de notre faute ! »

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