Grogne chez les employés de « Le Bus »
CAMEROUN :: SOCIETE

CAMEROUN :: Grogne chez les employés de « Le Bus » :: CAMEROON

Pas moyen de circuler hier matin au lieu-dit Bata Nlongkak à Yaoundé. Deux vieux bus sont  stationnés en pleine chaussée. Certains employés sont assis tout à côté, d’au- tres debout avec leurs pancartes en main ont littéralement occupé la route. Ils revendiquent 20 mois d’arriérés de salaire. 

« La société « Le Bus » a officiellement fermé ses portes le 31 août dernier, et il nous a été remis des certificats de travail pour ainsi marquer notre séparation. Les responsables nous ont promis le payement imminent de nos arriérés de salaire.

Mais ça fait trois mois et nous n’avons aucune information  exacte.  Nous  apprenons  plutôt qu’une autre société veut ouvrir ici. Alors que nous souffrons, personne ne nous donne l’information exacte. C’est pourquoi, nous avons choisi la méthode la plus forte pour nous faire entendre », martèle, George Pechangwe, gréviste.  Un  autre  ex-employé  renchérit  :  «  Le délégué du gouvernement auprès de la communauté  urbaine  qui  est    le  président  du Conseil  d’administration  de  la  société  a  dernièrement  rassuré  que  l’argent  était  déjà  là. Nous aimerions  savoir ce qui  bloque ».   

C’est aux  environs de  10h,  que la  circulation est revenue à la normale, grâce à l’intervention des forces de l’ordre, des agents de la Communauté  urbaine  de  Yaoundé  ainsi  que  les  sapeurs-pompiers. Selon des sources dignes de foi, des mesures sont en train d’être envisagées pour satisfaire les ex-employés de la société de  transport. 

«  La  société  en  faillite  a  été obligée de fermer ses portes parce que n’étant même  plus  capable  de  payer  ses  employés. Suite à cela, nous avons imploré l’aide du gouvernement, qui a promis de payer les arriérés de salaire », révèle Jean Ngougo, le 6è adjoint au  délégué  du  gouvernement  auprès  de  la Communauté urbaine de Yaoundé.

« Le Premier  ministre chef du gouvernement a  donné des instructions pour que les ex-employés puissent avoir leur dû. Actuellement, le dossier est au niveau du ministère des Finances. Nous sommes surpris d’apprendre ce matin qu’ils ont bloqué la circulation, nous étions obligés de les évacuer dans les commissariats juste  pour les calmer, ils vont être libérés », précise-t-il.

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo