Eglise de Tseghem - Bandjoun : Le  soulagement des fidèles
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Ils viennent de bénéficier d’un appui important pour la finition du chantier de construction de leur temple de prière vieille de 82 ans

Le Dimanche 30 Octobre 2016 était une journée particulière pour les populations du village Tseghem et singulièrement les fidèles chrétiens de l’Eglise Evangélique de ladite localité, située à 5km environ de la ville chef-lieu du département du Koung-khi.  Dans son élan de cœur et sa logique de soutien aux travaux de construction des temples de Dieu, le vice-président du sénat, sa majesté Paul Tchatchouang y a séjourné, à l’effet de soutenir le chantier de construction de la nouvelle chapelle. Un appui qui permettra dans la mesure du possible de réaliser les travaux de finition, notamment, le plafonnage, le crépissage ou l’aménagement, qui constituent l’essentiel des travaux restant

C’est une population en liesse qui a accueilli l’hôte de marque, dans une matinée pluvieuse remplie  de bénédiction. Le vice-président du sénat, sénateur Sdf du département du Koung-khi après avoir communié avec l’ensemble des fidèles, remettra pour son appui à la finition de cette chapelle, une rondelette somme de 500 000Fcfa, ouvrant ainsi une quête qui permettra spontanément aux fidèles malgré les difficultés financières de mobiliser en plus, une somme de 54 500Fcfa séance tenante. Une réaction qui n’a pas laissé indifférent le sénateur. «  Merci pour ce geste parce qu’une seule main ne peut attacher un paquet. C’est notre œuvre à nous et chacun doit mettre la main à la pâte », va-t-il déclarer

« Une foi sans œuvre est une foi morte »

Cependant, le choix du 30 Octobre par le sénateur pour ce geste de cœur n’est pas ex-nihilo. C’est un jour très symbolique pour l’Eglise évangélique : le jour de la reformation. Jour où Martin Luther King décida de se détacher de l’Eglise Catholique pour créer l’Eglise Evangélique. Pour justifier cette action en faveur de l’Eglise qui semble devenir pour lui une tradition, le sénateur Paul Tchatchouang, pense que tout pouvoir vient de Dieu et en tant que tel, il est nécessaire, voire impératif de le mettre au service de ce Dieu.  « Quand on est élu de Dieu, il faut servir le peuple de Dieu », précise le sénateur qui nous rappelle ce passage biblique selon lequel « une foi sans œuvre est une foi morte ».

L’hôte de marque voulait par ces mots, saluer le courage et la détermination de la communauté chrétienne de Tseghem qui n’a pas attendu une manne tombée du ciel pour se lancer dans les travaux de construction de leur chapelle. Ils ont en effet compris la nécessité de l’effort, de la volonté et surtout du courage d’entreprendre pour arriver à ce stade aujourd’hui. « Dans certaines localités on attend qu’on vienne construire. Mais je crois que si les gens entreprennent les travaux il faut les encourager », lance alors le sénateur en guise de reconnaissance pour les efforts consentis par ces fidèles qui ont très vite pris acte personnellement de l’état de délabrement de leur Eglise, créée en 1934

Au rang des orateurs cette matinée du Dimanche au poste satellite de Tseghem, l’Abbé Albert Legrand Tené  Tamba, curée de la paroisse de HA. Ce dernier est monté au créneau comme tous ses prédécesseurs d’ailleurs pour magnifier l’œuvre de sa majesté Paul Tchatchouang. Lesquelles œuvres pour lui sont divines. « Ceux qui contribuent au bonheur de l’homme sont du côté de Dieu », soutient l’homme d’Eglise qui reconnait dans ses propos que le Vice-président du sénat n’était pas à sa première intervention dans cette communauté. Il l’a souvent fait, soutient-il, à travers la remise des table-bancs et le paquet minimum pour accompagner l’éducation de la jeunesse.

Dans ce registre, il convient de noter que l’intervention pour les travaux de finition de l’Eglise de Tseghem/Bandjoun intervenait deux jours seulement après le grand déploiement ayant conduit Paul Tchatchouang au Lycée technique de Tesse où il a remis du matériel informatique, quelques équipements techniques dans les ateliers, et une tronçonneuse remise au comité de gestion de route de Mvu à Semto dans le département du Koung-khi. Des œuvres plurielles en tout cas pour le grand bien de la population. Cela s’appelle intervention parlementaire. Et si les autres parlementaires pouvaient comprendre, ils cesseraient de « croquer » l’argent du contribuable, ces fonds de microprojets destinés au soutien des projets de développement en faveur de l’épanouissement et du bien-être des citoyens camerounais. Epervier où es-tu ?

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