Déstabilisation par voie de presse : Niat Njifenji dans le viseur des francs-tireurs
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Il fait l’objet depuis quelque temps des tirs nourris d’une certaine presse à gage, manifestement au service des réseaux pouvoiristes qui s’étripent dans le sérail.

Un journal a cru devoir dénier au président du Sénat la capacité de mener une quelconque succession au Cameroun, comme si telle était sa mission à la tête de la deuxième institution républicaine de l’Etat. Au siège de la chambre haute du parlement, l’annonce n’émeut pas outre mesure les responsables qui s’empressent de préciser que personne n’y pense à une quelconque succession. « Nous sommes des Bantous. Nous sommes au service de la république et du chef de l’Etat. Et comme chez les Bantous, on ne parle pas de la succession d’un chef encore aux commandes, ces élucubrations qu’entretiennent certains médias ne nous intéressent pas », tranche une source sous le couvert de l’anonymat. Et pourtant, la récurrence de ces brûlots de certains médias en direction de Marcel Niat Njifenji ces derniers temps, trahit à l’analyse des manœuvres pernicieuses tendant à déstabiliser le président du Sénat, avec pour dessein inavoué d’amener le chef de l’Etat Paul Biya à remettre en cause son propre choix. En fin octobre 2015, c’est un autre journal qui de façon sensationnelle, distillait des alertes infondées sur l’état de santé du président Niat Njifenji, juste au moment où il conduisait une délégation de parlementaires camerounais aux travaux de la 133ème session de l’Uip - l’Union interparlementaire, avec cerise sur le gâteau, la présidence magistrale de l’une des séances de la Conférence.

Etats de services

Le péché mignon de l’actuel président, son âge avancé. Une cécité volontaire pour ses détracteurs qui feignent d’ignorer la constitution classique des Chambres hautes des parlements républicains. En effet, l’histoire, de par le monde, enseigne que le Sénat constitue une institution élitiste où siègent les personnalités ayant une certaine maturité dans la gestion des affaires publiques. Ce qui les prédispose à une meilleure exécution de leur mandat dont l’essentiel consiste à veiller à la saine et bonne adoption des lois de la République par la Chambre basse. Que le Sénat camerounais soit présidé par un homme à la maturité établie ne constitue en rien une spécificité, et Niat Njifenji a jusque-là su tirer avantage de ses 81 ans pour faire avancer l’institution au Cameroun. En deux ans de fonctionnement, le Sénat tient la route dans l’accomplissement de ses missions, malgré les difficultés financières inhérentes au lancement de toute activité.

A son compteur, près d’une vingtaine de projets de lois adoptés qui meublent aujourd’hui l’arsenal législatif de la République. A ce bilan national s’ajoute la reconnaissance internationale de l’institution camerounaise, en témoigne la présidence très remarquée par Marcel Niat Njifenji le 20 octobre 2015 au perchoir de l’Uip, de la séance consacrée aux migrations dans le monde. Un sujet d’actualité qui est venu rappeler la contribution du Cameroun dans la recherche de solutions à l’épineuse question de l’immigration clandestine. En somme, il est difficile de trouver dans les deux années de Niat au Sénat la moindre faille à même de contrarier le choix du chef de l’Etat. D’ailleurs, ce serait méconnaitre la loyauté dont l’homme fait montre à l’égard du régime de Yaoundé, ou alors fermer les yeux sur ses états de services qui en font une icône dans la haute administration camerounaise.

En témoignent ses années de succès managériaux à la tête de l’ex-Sonel - Société nationale d’électricité, malgré la privatisation de la structure, que de nombreux Camerounais déplorent aujourd’hui. Des prouesses qui avaient déjà amené Paul Biya à en faire un vice premier ministre dans son gouvernement. Mission que Niat avait relevée sans anicroche. Comment comprendre qu’un homme aussi expérimenté fasse l’objet de jugement d’incapacité managériale ? Question de conscience qui trahit les desseins cabalistes de ces articles de presse sur la 2ème personnalité de la République, sur fond de calculs pernicieux sur un perchoir - objet de toutes les convoitises de la part de certains pontes du régime, même originaires de la région de l’Ouest, selon nos sources.

© Sans Détour : Nestor DJIATOU

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