Identification : La nouvelle Cni annoncée la semaine prochaine
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La police assure que son établissement a déjà commencé dans les chefs lieux des 10 régions, au tarif inchangé.

La Police prend en main la nouvelle Carte nationale d’identité (Cni). C’est ce qu’il faut retenir de la conférence de presse donnée hier, 11 août 2016, par le secrétaire général de la Délégation générale à la Sûreté nationale, Dominique Baya. Une manière de prendre le relai après le lancement officiel du nouveau système d’identification nationale, le 9 août, par le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.

Les premières pièces sont annoncées. « Il est possible qu’en 24 heures, 48 heures ou une semaine, la carte soit délivrée. D’ailleurs, ceux qui ont déposé leur dossier cette semaine, auront leur carte la semaine prochaine », a déclaré le secrétaire général de la Dgsn. Dominique Baya assure que des postes d’identification existent déjà à Yaoundé et dans les neuf autres chefs-lieux de région du Cameroun. Pour l’heure, le pays compte 180 postes fonctionnels. A termes, il y en aura 350, en plus de 50 postes mobiles destinés à atteindre les  localités les plus reculées.

L’administration de la Sûreté nationale tient à rassurer que les frais d’établissement de la nouvelle Cni sont maintenus à 2 800 F.Cfa comme pour la pièce établie jusqu’ici. Evidemment, le coût final ne sera pas le même selon qu’on demande la Cni pour la première fois, selon qu’on l’ait perdue ou qu’on veuille la renouveler. Le dossier est différent selon le cas. Quant à la nouvelle version de la carte de séjour, la carte de résident et la carte de réfugié, les frais à payer restent fonction des conventions entre le Cameroun et le pays du demandeur.

Contentieux

On sait que les nouveaux titres d’identification ne seront plus contrôlés à l’oeil nu uniquement. Il y a désormais des appareils mobiles permettant de vérifier que le détenteur de la pièce d’identité est bel et bien son propriétaire. Le Sg de la Sûreté nationale indique que ces équipements seront présents dans les aéroports, les hôtels et bien d’autres lieux publics. « Il y en a en nombre suffisant. Mais chaque policier ne va pas se balader avec un appareil », précise Dominique Baya.

Le nouveau système d’identification sécuritaire ne garantit pas la fin des difficultés que certains citoyens ont à se faire établir une Cni. Dominique Baya reconnaît en effet qu’il y a beaucoup de complexité dans le problème des multiples identités et des fausses identités. Toutefois, il assure que chaque usager sera informé en cas de problème dans son dossier : « chaque fois qu’il y aura un problème, le demandeur sera notifié et viendra à son poste d’identification pour information.

Il n’aura pas besoin d’aller à Yaoundé porter sa requête au Délégué général à la Sûreté nationale. Celle-ci sera acheminée puis traitée par le service du contentieux. » Bien qu’il ne soit pas parfait, le nouveau système est plus fiable, selon Dominique Baya. Et pour cause, les différents postes d’identification à travers le pays sont interconnectés. Les informations sont donc partagées dans le réseau. Ainsi, il devient impossible de se faire établir plusieurs Cni à différents endroits. Il est prévu de connecter le système aux maries et au Bureau national de l’état civil (Bunec).

« Pour tout acte de naissance délivré, les informations seront immédiatement acheminées à notre  niveau. Ainsi, il deviendra plus facile d’identifier les fraudeurs », annonce d’ores et déjà Dominique Baya. Ces performances seront possibles grâce à l’accompagnement du groupe français Gemalto, le partenaire technique de l’Etat dans cette réforme. L’entreprise étrangère travaillera en collaboration avec le tout nouveau Centre national de production des titres identitaires.

C’est une espèce de direction de la Dgsn, à qui revient la tâche de produire les cartes nationales d’identité, les cartes de séjour, de résident et de réfugié ainsi que les cartes professionnelles des fonctionnaires de police. A ceux qui craignent pour la sécurité des données sur les Camerounais, Dominique Baya répond que celles-ci  ne sortiront pas du Cameroun.

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