Dans l’affaire qui l’oppose à la CUD, Le tribunal va-t-il  rétablir la SCI Bonanjo dans ses droits?
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Douala- Cameroun- Faut-il encore croire à la justice camerounaise, cette grande dame souvent maquillée à la hâte, lestée de soupçons de corruption et de trafic d’influence ?  Dans le feuilleton judiciaire qui oppose  la Société Civile Immobilière SCI Bonanjo à la Communauté Urbaine de Douala (CUD), un frémissement s’est produit lors de la dernière audience sans grande amplitude.

L’affaire se corse, la justice s’amenuise.  

Pour brouiller les pistes et maintenir le dilatoire, La CUD excelle dans le  contorsionniste juridique. Entre esquives, absences et pirouettes procédurales, elle a longtemps joué à cache-cache avec les convocations. Le 4 septembre, au cours de l’audience opposant les deux parties, ses avocats ont fait la surprise : aucune  conclusion attendue. Pour maintenir la fuite en avant, Ils ont pointé du doigt un « protocole d’accord en cours de finalisation »  

De quel  protocole s’agit-il ? A la SCI Bonanjo, on ne décolère pas « Une correspondance envoyé en avril, sans signature, sans valeur, sans même un timbre-poste ». Pendant ce temps, la CUD squatte l’immeuble rose  sans bail ni paiement. On est au bout du rouleau entre convocations ignorées, conclusions fantômes, protocoles fantasmés… 

Alors qu’un vrai accord avait été signé en août 2024, stipulant noir sur blanc que la CUD devait plier bagage avant le 31 décembre. Une procédure d’homologation a même été lancée en novembre, mais la CUD a préféré jouer les fantômes devant le juge.

Malgré l’imbroglio crée par la CUD, le tribunal, le tribunal a renvoyé l’affaire au 2 octobre pour transmission au Ministère Public, comme le prévoit l’article 36 du Code de Procédure Civile et Commerciale lorsqu’une entité publique est en cause. Du coup, le spectre d’une réquisition plane, et qui pourrait bien donner raison à la SCI Bonanjo. Et, dans la logique d’une justice indépendante et sans pression aucune, la CUD pourrait se voir priée de déguerpir de l’immeuble qu’elle occupe sans titre ni droit.

On le voit, le ministère public et a désormais l’occasion idéale de rappeler qu’on ne transforme pas un immeuble d’autrui en maison familiale du dimanche. En clair, la justice a enfin l’opportunité de mettre fin à ce numéro de prestidigitation judiciaire.

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