

-
© Camer.be : Paul Moutila
- 13 Apr 2025 14:44:12
- |
- 5388
- |
CAMEROUN :: Média : le RDPC et Paul Biya face à la contestation grandissante :: CAMEROON
La scène politique camerounaise traverse une période de fortes tensions alors que les critiques à l'encontre du président Paul Biya et de son parti, le RDPC, se multiplient. Plusieurs figures de l'opposition et analystes politiques ont récemment exprimé des positions tranchées qui mettent en lumière les défis auxquels fait face le régime en place.
Une communication présidentielle décriée
Jean Emmanuel Ateba, dans l'émission GEOPOLIS sur Équinoxe TV, a lancé une charge virulente contre la communication officielle du président. "Paul Biya n'est même pas au courant de ce qui est écrit sur ses réseaux sociaux", affirme-t-il, précisant que "95% des commentaires sont négatifs". Cette déclaration soulève des questions fondamentales sur la connexion entre le chef de l'État et la population camerounaise, particulièrement active sur les plateformes numériques.
Le RDPC en perte de vitesse ?
Hama Toukour Ghandi, intervenant dans CANAL PRESSE sur Canal 2, estime que le RDPC traverse une crise majeure. "Le RDPC est en difficulté énorme face aux opposants", analyse-t-il, avant d'ajouter : "le RDPC a peur du président Cabral Libii". Ces propos révèlent les fractures au sein de la classe politique camerounaise et la montée en puissance de nouvelles figures contestataires.
Les accusations de fraude électorale
La question récurrente de la transparence électorale resurgit avec force dans le débat public. Ghandi rappelle que "le seul parti qui n'aime pas la transparence électorale au Cameroun c'est le RDPC". Des cas concrets de duplications sur les listes électorales sont cités, jetant une ombre sur la crédibilité des processus démocratiques dans le pays.
Un système à bout de souffle ?
Certaines analyses vont jusqu'à suggérer que Paul Biya lui-même préparerait la fin de son système. "Il sait que sa candidature va sonner la fin du système RDPC", déclare Jean Emmanuel Ateba, avançant l'idée d'une possible volonté de repentance politique du chef de l'État après des décennies au pouvoir.
Financement et structure du RDPC
Un autre point de controverse concerne le mode de financement du RDPC. Aboya Manassé révèle dans CLUB D'ÉLITES sur Vision 4 que "le RDPC est le seul parti au Cameroun qui vit des cotisations de ses membres", avec "plus de 4 millions de membres" qui paieraient régulièrement leur contribution. Ce modèle unique interroge sur les mécanismes de fonctionnement interne du parti au pouvoir.
L'opposition entre espoirs et divisions
Alors que certains acteurs politiques voient dans la situation actuelle l'opportunité d'un changement, d'autres comme Aboya Manassé minimisent la menace opposante, la comparant à "une situation de MMA" où "le match dure deux minutes seulement". Cette divergence de vues illustre les tensions qui traversent le paysage politique camerounais à l'approche des prochains scrutins.
Pour plus d'informations sur l'actualité, abonnez vous sur : notre chaîne WhatsApp
Lire aussi dans la rubrique MéDIA
Les + récents
Renforcement des capacités numériques de 20 jeunes influenceurs u prjoet Pronec-Reamorce
Le devoir d’ingratitude, pilier moral de l’indépendance du Conseil constitutionnel
Aminatou Ahidjo accuse Issa Tchiroma d'instrumentaliser la mémoire de son père
Une plainte dénonce une fuite de la liste des candidats à la présidentielle 2025
SCANDALES DES SEXTAPES, LA CHUTE MORALE D’UNE NATION EN QUETE DE REPERES
MéDIA :: les + lus

Foly Dirane : « Je ne suis pas malade »
- 25 June 2016
- /
- 104112




Contre attaque : Le journal ‘’Le Monde’’ répond à Issa Tchiroma
- 18 March 2015
- /
- 49501
LE DéBAT




Afrique : Quel droit à l'image pour les défunts au Cameroun ?
- 17 December 2017
- /
- 203108

Vidéo de la semaine
évènement
