NOSO : Les chefs traditionnels bientôt de retour dans les palais ?
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Le 19 août dernier, le Ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, avait demandé aux chefs traditionnels du NOSO à regagner leur chefferie qu’ils ont abandonné depuis deux, voire trois ans à cause des crimes perpétrés sur des innocents par des séparatiste armés, dans leur localité.

Pour le Ministre de l’Administration Territoriale, leurs raisons d’être à Yaoundé ne se justifie plus, d’autant plus qu’il est évident que dans les deux Régions "le calme revient progressivement" avait t-il confié à nos confrères de la télévision d'Etat.

A ce jour, plusieurs chefs traditionnels des régions anlophones du Cameroun ont vu leurs palais détruits de la main des groupes armés. Sans abri, et menacés de mort, Ils ont quitté leur village respectif tout comme les populations à la recherche d’un refuge sûr.

Selon le quotidien Mutations dans sa parution du mercredi 2 septembre 2020, "Le ministre de l’Administration territoriale est très peu loquace sur les dispositions concrètes prises par le gouvernement pour assurer la sécurité de ceux des gardiens de la tradition qui pourraient prendre leur courage à deux mains et regagner leurs
chefferies dans les jours ou semaines à venir. Or, ces derniers à qui les séparatistes reprochent l’allégeance à Yaoundé ont besoin de gages de sécurité sans équivoque ; surtout que nombre de leurs homologues ont perdu la vie dans cette crise"

La question que se pose un chef traditionnel de la Manyu qui a requis l'anonymat et que la rédaction de camer.be a pu avoir est celle relative aux maisons incendiées, des infrastructures publiques détruites ou vandalisées, des villages désertés par les populations. Notre source nous revèlent qu'il retournera vivre avec qui dans un village "complètement abandonné par ses habitants".

Le quotidien mutation révèle que "nombre de leurs homologues (Chefs traditionnels, Ndlr) ont perdu la vie dans cette crise. Le cas Ta Nformi, chef du village Tadu dans le département du Bui (Nord-Ouest),tué dans une attaque avec l’imam Aliyu Bongmbah,le 13 avril dernier.Ou encore de Chief Tata Njila Isaiah, tué dans le Donga Mantung, dans la même région, le 31 août 2019. Dans le Sud-Ouest, le chef traditionnel du peuple Balondo à Ekondo Titi, Esoh Itoh, avait été violemment assassiné par des sécessionnistes présumés, le 12 août 2018."

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