LES DÉBATS QUI VALENT LA PEINE ''Ô Cameroun Berceau de nos ancêtres''
CAMEROUN :: POINT DE VUE

LES DÉBATS QUI VALENT LA PEINE ''Ô Cameroun Berceau de nos ancêtres'' :: CAMEROON

Du "Ô Cameroun Berceau de nos ancêtres", ce dont il ne faut pas perdre de vue. L'hymne national d'un pays est le véhicule par lequel la communauté concernée transporte les outils essentiels qui lui permettent d'assumer son passé, de gérer son présent et de se projeter vers demain.

Ainsi pris, l'hymne est l'outil par excellence enfonce dans les profondeurs, la particularité d'un pays par rapport à d'autres de par le monde.

DES SUBSTRATS DE L'HYMNE NATIONAL DU KAMERUN

L'hymne du Kamerun indique définitivement que notre pays est :
- Le Berceau de Nos ancêtres ;
- Le Jardin que Nos aïeux ont cultivé ;
- La Tombe où dorment Nos pères ''parents''.
Ici, nous voyons bien combien exaltés sont les trois étapes du passage humain sur terre à savoir :
- Berceau = Naissance ;
- Jardin = Existence ;
- Tombe = Fin de vie.
L'hymne du pays de Douala Manga Bel et ses compagnons de lutte avant hier, de Um Nyobe de glorieuse mémoire et les siens hier fonde et scelle le Kamerun comme un héritage partagé de tous et tous les citoyens (nes) de ce pays, avec les termes :
- ''NOS ancêtres'' ;
- ''NOS aïeux'' ;
- ''NOS pères (parents)".
En considération de toutes les vérités définitives sus relevées, le Kamerun est une copropriété collective ; un héritage partagé dont les kamerunais et leurs soeurs sont et doivent demeurer au même titre, des copropriétaires et des cohéritiers(ères) de l'espace de vie à tous et toutes légué par leurs ancêtres, par leurs aïeux, par leurs parents.

LE KAMERUN COMME HÉRITAGE PARTAGÉ

Sur cette base donc, nous voudrions que nous nous attardions un peu ici sur le ''Jardin que nos aïeux ont cultivé''. Nous savons bien que la particularité d'un jardin, c'est qu'il donne des fruits. Et dans le cas d'espèce du Kamerun, ''Afrique en miniature'' comme sobriquet, les fruits sont ici autant divers, abondants, que de très bon goût.

En tant que tel donc, du Jardin copropriété, du Jardin cohéritage, c'est d'égal partage que les délégués à la gestion du patrimoine commun se devaient de veiller à ce que dans toutes les cases les fruits cueillis se retrouve, pour un réel ''vivre en commun'' assuré et assumé.
Et depuis plus d'un 60tenaire d'indépendance ? En sommes-nous là ?

Les faits ne permettent ici qu'une réponse conséquente : NON. Pourquoi est ici l'interrogation qui animerait à juste tire, l'esprit de toute personne en possession de tous ses sens.

FORFAITURE FRANÇAISE AU KAMERUN

Eh bien, l'indépendance nominale, c'est-à-dire sur le papier, que la France-des-gouvernants prédatrice a daigné nous accorder dès le 1er janvier 1960 ne suffit pas, du moment où elle n'est pas soutenue par notre SOUVERAINETÉ. Car, avec la collaboration de leurs serviteurs locaux zélés par elle triés au volet cette France-là a maintenu de la veille de l'indépendance du Kamerun en 1959 jusqu'à date, a par le truchement de ce qui a été par elle sataniquement dénommé ''Accords de Coopération'' sa lourde main sur le Kamerun, ses richesses, son éducation, sa défense, son économie, et, plus grave, par toute les formes de mensonges, de corruptions et de violences du plus important pan des hommes et femmes de notre communauté.

SUBIR, ASSUMER, RESITER

Voilà chers cohéritiers chères cohéritières, ce qui fonde, dans notre détermination à concourir en toute humilité à mettre un terme à cette forfaiture dans notre cher Kamerun, et ce depuis des décades, notre définitive position de résistant. Cette position qui, depuis 1985, nous a soumis à toutes les formes de violences aussi physiques que morales à l'instar des arrestations arbitraires sans nombre dans plus d'une région du territoire national,, des détentions sans nombre entre autres dans des cellules des Commissariats et des brigades de gendarmerie, des sous-sols des casernes militaires avec à la clé des tortures extrêmes, des traitements inhumains et dégradants....À 07 reprises nous avons été internés à la prison de New Bell. Nous avons été victimes des déportations dans des brousses lointaines des agglomérations sans moyen de communication, sans rien pour survivre, notre téléphone et notre argent au préalable soustrait par nos geôliers, sur instructions ont-ils l'habitude de relever, de la hiérarchie.

POUR DEMAIN, la SOUVERAINITE

''Hilôlômbi'', ce Dieu-Amour nôtre que nos aïeux ont su en leur temps louer et servir nous maintient jusqu'à ce jour 2020 et nous souhaitons plus encore, en vie et sur notre ligne d'engagement citoyen militant ici définitivement justifiée, explicitée. Et nous d'émettre le souhaitait, que, par Lui et par l'intermise de nos aïeux, de nos ancêtres et de nos parents méritants sanctifiés, que notre camp, le camp de la résistance, prenne de plus en plus du volume, de plus en plus de consistance pour que demain, surgisse Refondé un KAMERUN, Souverain sur les centres de celui qui empeste nos existences et n'ouvre aucune réelle et justifiée perspective à la postérité, pour alors s'impose à la France prédatrice et par effet de conséquence, à ses zélés serviles serviteurs locaux dont hier Ahidjo et encore malheureusement aujourd'hui, Biya Chefs des collabos.

Que la solidarité de tous soit la garantie de la sécurité de chacun.

Humblement,
Révolutionnairement,
En tout nationalisme,
En tout UPCisme donc,
En tout Umisme

Cbt. MbouaMassok
Résistant Camerounais
1er Prix Moumié de la Résistance et de la Liberté
Rebelle Moral

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