Autoflagellation
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La parade du (tristement) célèbre activiste Abdoulaye Thiam alias Calibri Calibro s’analyse sur deux registres qui procèdent d’une campagne programmée de dénigrement contre le Cameroun et qui renvoient finalement à la mentalité du (néo) colonisé.

Cet individu présent par hasard (?) au Salon international de l’Agriculture et dont la nationalité camerounaise reste d’ailleurs à authentifier se recrute parmi les Camerounais tant de l’intérieur que de l’extérieur qui se sont donné pour curieux challenge de saquer l’image de leur pays. Abdoulaye Thiam est ostensiblement présenté comme le fondateur de la fameuse Brigade anti-sardinards (Bas), la nébuleuse organisation dont la raison d’être est de « vendre » l’image du Cameroun aux enchères. C’est aussi lui qui est le principal instigateur de la mise à sac de l’ambassade du Cameroun à Paris le 26 janvier 2019. Il est de l’avis de nombreux observateurs avertis l’un des organisateurs des bruyantes manifestations contre le chef de l’Etat camerounais lors de ses récents séjours en France.

Des Calibri Calibro, on en trouve un peu partout en Occident et qui ont pour dénominateur commun : présenter le Cameroun sous un prisme déformant. Ils se sont rendus maîtres dans la déformation des réalités de leur pays et dans la désinformation. Ils inondent la toile avec des faits falsifiés. Ils s’illustrent par des comportements indignes, déshonorants et humiliants pour leur pays. Sur la situation socio-politique au Cameroun, ils rivalisent d’hyperboles. Pour eux et leurs interlocuteurs, le Cameroun est présenté comme cet enfer sur terre où règnent le « génocide », la « dictature », la « répression », le « hold-up électoral », les « tueries massives »… Ainsi toute honte bue, notre compatriote présumé Abdoulaye Thiam attribue, sans aucune réserve, les atrocités commises dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à l’armée.

Le film-fiction tourné samedi dernier par Calibri Calibro dénote en réalité de la mentalité du (néo) colonisé qui caractérise certains Africains. Pratiquement à plat ventre, cet activiste implore l’intervention du président français pour « venir sauver» le Cameroun. On y voit un nègre presque genoux à terre en train de supplier le retour du « maitre blanc ». Il s’agit là de la pire et de la pure manifestation de l’abaissement moral et mental qui constitue hélas les marques vivaces de la colonisation.

Frappé certainement du syndrome de Stockholm, cet individu est de ceux qui pensent que les présidents qui sont à la tête de certains Etats africains, qui ont un passé colonial, ne sont autres que des « collabo » des chefs d’Etat occidentaux chez qui ils prennent et exécutent les instructions. A la suite du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, il y a lieu de rappeler à ces membres de la diaspora camerounaise, victimes de la castration de la conscience citoyenne, que les « solutions pérennes et pertinentes » aux problèmes camerounais ne se trouvent ailleurs qu’au Cameroun et par les Camerounais eux-mêmes .

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