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© Mutations : Junior Ayissi
- 26 Aug 2019 12:24:00
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CAMEROUN :: Délestages à Yaoundé : Les techniciens demandent 72 heures de plus :: CAMEROON
Les populations continuent de souffrir le martyr malgré les assurances du ministre de l’eau et de l’énergie après le lancement de la phase d’essai des nouvelles cellules le vendredi 22 août dernier au poste Brgm de Melen.
Trois jours de plus. C’est la rallonge demandée par les techniciens pour sortir la ville de Yaoundé du noir. « Dans un délai de 72 heures, les ménages seront définitivement alimentés en énergie électrique », rassure Jean Didier Ndo, chef du projet de rétablissement du poste de transformation de Melen. Même si le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba affiche une mine de satisfaction par rapport au respect du délai des sept jours, les populations devront encore attendre puisque le lancement des phases d’essai a eu lieu le vendredi 22 août dernier à 17heures. « Le maitre-mot est que le délai que le gouvernement a donné aux concessionnaires a été respecté. Les travaux sont achevés », fait savoir le Minee. Juste avant l’arrivée du Minee sur le site des travaux ce vendredi, les techniciens sont moins présents. Les trois ateliers de travaux mis en place n’existent plus. Plutôt deux sont visibles. L’un est situé au niveau du poste de transformation. Là, quelques techniciens vêtus de combinaisons bleues, casques sur la tête s’échinent sur des câbles d’une grosseur remarquable. Sous des bruits assourdissants des turbines des deux énormes transformateurs, ils s’appliquent aux derniers raccordements à ce poste. Les visages trahissent la fatigue et l’on peut entendre dans l’assistance « c’est bientôt fini ».
Certitudes de l’Etat
L’autre atelier est au niveau de la nouvelle salle qui abrite les cellules. Ici, les techniciens s’activent également aux raccordements. « Mais également aux tests pour s’assurer que le poste de transformation n’a pas eu de problèmes lors de l’incendie survenu au soir du 7 août », précise Jean Didier Ndo. « Sur 140 techniciens déployés ici au départ, il n’en reste que 40 pour les phases d’essai et de vérification », ajoute-til. Le chef des opérations de poursuivre : « les essais sont graduels. On va prendre d’abord 20%, 30% et à des tranches horaires bien précises. Cela va prendre maximum trois jours, donc mardi au soir, Yaoundé sera alimentée normalement et définitivement ». « Ces essais se font de manière progressive pour des raisons de sécurité. Le portail des camerounais de Belgique. Aux termes de ces 72 heures, tous les ménages seront alimentés 24h/24h. Dès maintenant, ils testent et cela consiste à la reprise des charges et celle-ci se fait de manière graduelle. C’est essentiellement pour des raisons de sécurité », va ajouter le Minee. Il va achever son inspection tout en promettant que: «le site détruit par l’explosion sera réhabilité. Des contrôles de vérification et des travaux de prévention seront entamés sur les autres postes de transformations (Ahala, Ngoussso, Oyomabang… Ndlr) de Yaoundé. Ceci pour éviter des surprises désagréables comme celles de la Brgmde Melen».
Désarroi des populations
Bien que le Minee rassure, du côté des populations, l’attente se fait déjà longue. Les journées et les nuits du quartier Etoug-Ebe sont très calmes les vendredi 22 et samedi 23 août derniers. « Le supplice que nous vivonsdans nos ménages et nos business a quand-même déjà trop duré. L’Etat a dit dans sept jours, le courant sera rétabli, mais rien, les trois jours qu’ils demandent encore là ne rassurent pas », se plaint Marthe, couturière au quartier Mendong. Celle-ci «n’a pas pu honorer des rendez-vous des commandes des clients depuis l’incident. Je ne travaille plus. Je suis obligé de rester à la maison et c’est un manque à gagner terrible».
Même son de cloche pour Arlette, infirmière dans un centre de santé au lieudit « Carrière » qui estime que « seule le retour de l’énergie électrique importe. Ce n’est pas encore là. Donc le délai n’est pas respecté ». «Les dépenses ne sont plus les mêmes et les recettes ne suivent pas », se plaint Arthur, gérant d’un débit de boisson. Ce centre tout comme d’autres commerces subissent des désagréments des coupures intempestives de l’énergie électrique. Pour « s’en sortir », ils ont recours aux moyens alternatifs d’alimentation comme des groupes électrogènes, des ampoules rechargeables.
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