Le Redhac se mobilise pour la libération des journalistes embastillés
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Depuis quelques semaines, une bourrasque souffle sur les femmes et les hommes de medias. Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) a pris la mesure de la situation.

Le constat est plutôt alarmant et « ne doit laisser personne indifférent ». Le mot clé est « embastillement » des journalistes. Michel Biem Tong, web journaliste est depuis le 23 octobre détenu au secrétariat d’Etat à la défense (SED). Dans des conditions inhumaines et dégradantes. Son « crime » apologie du terrorisme et incitation à l’insurrection. Au motif fallacieux « avoir réalisé trois voices mails en direction des sécessionnistes »

Joseph Olinga Ndoe, journaliste et Directeur régional du quotidien Le Messager à l’ouest a été interpellé par une patrouille en civil des éléments du groupement de la gendarmerie à Bafoussam. Roué de coups comme un vulgaire bandit, il sera conduit à la brigade. Son crime, avoir cherché à savoir qui étaient ces justiciers hors du commun venus demander à la clientèle de ce lieu de détente de le vider.

Il y aussi Mimi Mefo Takambou, rédacteur en chef au groupe Equinoxe chargée de la rédaction Anglophone qui est parti de son poste de travail pour la prison de new bell menottée comme une bandit de grand chemin au motif de « propagation de fausses nouvelles et cybercriminalité » et « atteint à la sureté de l’Etat »

Michel Kalabassou, Directeur de publication de « Aigle du Sahel » lui est accusé de diffamation. Et Gustave Flaubert Kengne, directeur de publication du journal « Orientation Hebdo » sur qui pèse la peine capital pour « participation à des hostilités contre la patrie »

Tout en exprimant sa satisfaction pour l’abandon des poursuites contre Mimi Mefo, le redhac dénonce les entorses aux droits humains dont les journalistes sont l’objet et « réitère ses exigences formelles pour l’élargissement immédiat et sans condition des quatre journalistes traités comme de dangereux criminels et mécréants » Et appelle tous les membres de la corporation des journalistes, les organisations de défenses des droits humains, les sympathisants à se mobiliser pour demander la libération de ces hommes de medias.

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