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© Repères : Aloys ONANA
- 21 Oct 2018 10:52:00
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CAMEROUN :: ECHANGES FINANCIERS : L’absence de la petite monnaie atteint la cote d’alerte :: CAMEROON
Selon des experts, le ministère des Finances devrait saisir la banque centrale.
Les experts en banque et finance distinguent plusieurs types de monnaies. Parmi lesquelles, la monnaie divisionnaire, la monnaie métallique, celle-là qui simplifie les échanges financiers et que l’on appelle communément la petite monnaie. L’absence des pièces de 5 francs, 25 francs, 50 francs, 100 francs, 10 francs, est récurrente. Dans les couloirs de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), le problème est avoué sous cape.
«Nous avons déjà été saisis plusieurs fois. Mais, ce n’est pas à notre niveau qu’on peut vous donner une réponse satisfaisante. A Yaoundé sans doute, car c’est làbas qu’on peut prendre des décisions plus importantes», souffle une voix. La carence de la petite monnaie se vit de manière cruciale depuis 2015. Cette année-là, les Camerounais ont commencé à dénoncer les impacts de l’absence des petites pièces de monnaie.
En 2016, Modeste Mopa Fatoing, le directeur général des impôts arrive au Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam), pour un dîner débat. Les patrons profitent de cette présence pour lui poser ce problème de la petite monnaie, entre autres. «Au lieu de réfléchir sur les stratégies qui peuvent nous emmener à faire du chiffre, nous sommes tout le temps interrompus par les agents de l’ANOR, ceux du ministère du Commerce, des agents du ministère de la Culture.
Et comme si cela ne suffisait pas, rembourser les clients est un problème, la petite monnaie manque cruellement», pestait Philippe Tagne Noubissi, directeur général de Dovv, une grande surface. A ce jour, la situation n’a pas changé. «La situation est même devenue plus complexe. Si par jour vous avez trente clients qui annulent une partie de leur achat parce qu’il manque des pièces à la caisse, à la fin de la journée, vous allez vous rendre compte que les pertes ne sont pas négligeables», indique une caissière chez Bel Achat. Le problème est soluble. «Il faudrait que le ministère des Finances saisisse la banque centrale.
C’est le bon canal pour que le problème soit résolu. Si on avait la possibilité de faire tourner la planche à billet, le président aurait donc instruit qu’on crée un certain montant», indique Jean Marie Biada, directeur général de New Generation Firm, spécialisée en recherche de financements et accompagnement des entreprises et des administrations.
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