La déclaration de candidature du président de l’Union pour la fraternité et la prospérité (Ufp), Olivier Bilé, appelait deux articulations : d’abord, la «Street Action», une «rencontre avec les commerçants, les moto-taximen et les masses populaires au marché Essos» ; et «la présentation du programme de gouvernement du candidat […] à la presse» au siège du parti. 

Seulement, le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé V va décider autrement. 

Dans une décision le «chef de terre», Mamadi Mahamat, interdit la première articulation au motif de «menaces de trouble à l’ordre public». «Il a (le sous-préfet, Ndlr) invoqué quelques arguments qui nous semblent par ailleurs passablement spécieux pour justifier cette interdiction de manifestation. […] On ne musèle pas la liberté. Il arrive un moment où bien évidemment, la nuit se déploie mais la lumière du jour obligatoirement finit par poindre lorsque le moment arrive», va commenter plus tard le président de l’Ufp.