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© L’ESSENTIEL DU CAMEROUN : Christophe Mvondo
- 24 Oct 2017 07:31:25
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CAMEROUN :: GéNOCIDE : Les chiffres de la désinformation :: CAMEROON
Pour justifier leurs appels incessants à la sécession, les tenants de la partition du Cameroun veulent présenter ses dirigeants comme des criminels qui massacrent les anglophones.
Les chiffres avancés par les sécessionnistes sur les réseaux sociaux, en lien avec les événements du 1er octobre 2017 font état d’une centaine de morts. Des personnes qui, selon eux, seraient tombées sous les balles des forces de sécurité. Du coup, ils dénoncent un génocide qui n’a pas eu lieu. De telles informations erronées participent de la désinformation et du discrédit porté sur le Cameroun et ses dirigeants. Ceux qui en veulent à l’unité et à la stabilité du Cameroun fantasment ou révèlent maladroitement leurs agendas cachés.
Ceux-là savent qu’il y a des faits et des images qui accrochent la communauté internationale : la répression et la tuerie. Pour obtenir ces résultats, des sécessionnistes tapis dans l’ombre où résidant à l’étranger, ont à travers les réseaux sociaux, chauffé à blanc, des jeunes désoeuvrés dans des villes anglophones en leur demandant de braver le couvre-feu et l’interdiction de manifester pour provoquer des forces de sécurité.
Armés parfois de fusils de fabrication artisanale, ils ont attaqué gendarmes et policiers qui devaient se défendre. Mais la très grande maîtrise et le sang-froid des forces de sécurité briefé sur cette attitude de manifestants, ont réduit au maximum, les risques d’explosion de violence recherché par les cerveaux de ces mouvements. Dans leur organisation, ils auraient prévu des gens devant filmer des cadavres, mais ils ont été déçus. Faute de mieux, il fallait fabriquer des listes pour que la communauté internationale et les médias internationaux s’en émeuvent.
Mais qui sontils donc ces personnes qui donnent des informations sur Internet ? Où sont les personnes dont on annonce le décès sur les réseaux sociaux et dont on ne connaît ni les familles, ni l’identité réelle ? Qui sont leurs proches ?
Où se trouvent leur famille, leur village ? Où est-ce qu’ils ont été enterrés ? Dans quelle morgue les corps ont-ils été déposés. Non, les échauffourées entre les forces de maintien de l’ordre et des manifestant armés de machettes, de bâtons, et de fusils de fabrication artisanale ont fait 11 morts et de nombreux blessés parmi lesquels plusieurs policiers et gendarmes.
Aucun de ces informateurs ne peut répondre à ces questions parce que les morts allégués n’existent pas. Le génocide recherché a eu lieu dans les esprits des organisateurs de ces manifestations du 1er octobre qui ont défié le couvre-feu pour aller provoquer les forces de l’ordre et qui, des jours après ont continué de poser des bombes.
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