La lutte contre le Sida comme elle va
CAMEROUN :: SANTE

CAMEROUN :: La lutte contre le Sida comme elle va :: CAMEROON

Le ministère camerounais de la Santé publique vole au secours des séropositifs vivants dans les zones reculées.

Dans le but de mener à bien le combat engagé contre le virus du sida au Cameroun, André Mama Fouda, ministre de la santé publique, a organisé ce 22 septembre une conférence de presse au Hilton hôtel de Yaoundé. Le but de cette discussion était de présenter les résultats du projet de la décentralisation par le tutorat, de la prise en charge du Vih/sida au Cameroun. Ledit projet a été lancé en 2008, selon le ministre. «Nous avons décidé d’engager une approche pour suivre les patients atteints de VIH. Au lieu d’une approche centralisée, nous avons opté pour la décentralisation de la dite prise en charge», explique André Mama Fouda.

Il poursuit en affirmant que pour réaliser ce dessein, il était nécessaire de former le personnel médical, et de définir les champs de prise en charge. «Nous avons signé un partenariat avec l’agence française d’expertise technique internationale (expertise France), pour des besoins d’aide financière», renseigne le Minsanté. Une coopération qui aura porté ses fruits, puisque d’après ce ministre, «le bilan est positif».

Les deux organismes (Minsanté et expertise France), ont ainsi dans le cadre de leur mission, renforcer les capacités de 13 centres de traitement agréés dont huit hôpitaux régionaux, deux hôpitaux généraux, et trois hôpitaux centraux. Des structures sanitaires auxquelles seront rattachées près de 74 unités de prise en charge.

«Aujourd’hui, grâce à cette approche, les séropositifs  vivants dans les régions retirées, ne sont plus obligés de se rendre à Yaoundé ou à Douala pour être traités», se réjouit André Mama Fouda. Une prise en charge rapide et efficace qui a évidemment permis de diminuer les cas de décès dans ces zones éloignées du terroir.

«Parfois le malade veut se soigner, mais se retrouve limité en termes de finances », précise Edouard Zibi Bengono, chargé d’études n°1 à la cellule du partenariat international/division de la coopération Minsanté. L’autre point positif de cette initiative a été de constater que par rapport aux autres services de santé, «les unités de prise en charge tutorées apprivoisent mieux les malades», souligne monsieur Zibi.

Le projet aura donc en bref, limité les déplacements vers les grandes villes. Il aura aussi atténué considérablement la discrimination et la stigmatisation des personnes vivant avec le virus du sida. Cette initiative ne sera pas l’unique dans son genre. Car ces agents de la santé entendent multiplier leurs actions de bienveillance. Notamment en ce qui concerne la mortalité maternelle et infantile, les hépatites virales, la transfusion sanguine, etc…

Lire aussi dans la rubrique SANTE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo