Le traitement de l’information en temps de guerre
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Vers la tenue hebdomadaire des points de presse  au ministère de la Défense et la création d’un centre d’informations permanent. Vœux émis par des Hommes de média le 25 février 2016 à Yaoundé à l’issue du séminaire organisé à leur intention. Au sortir des assises de  deux jours, Joseph Beti Assomo le ministre de la Défense (Mindef), a dit être certain qu’ « ainsi armés », les journalistes sauront remplir leurs missions de journalistes et celles de citoyens.

La guerre qu’impose Boko Haram au Cameroun, nécessite aussi que soient réajustées les relations entretenues entre la presse et l’armée. C’est ainsi que pendant deux jours sans répit, des journalistes et autres auxiliaires de média, ont eu droit à un séminaire portant sur « La gestion de l’information en temps de guerre. L’initiative, était du ministère de la Défense, en collaboration avec le ministère de la Communication, et le Conseil national de la communication.

Et pour donner des outils nécessaires au traitement délicat qu’impose une information militaire en temps de guerre, différentes conférences ont structuré le séminaire. La 1ère, «  Communication en temps de guerre : nécessité d’informer et obligation de réserve », a vu le Prof Boyomo Assala, directeur de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic), monter à la tribune.
 
Celui qui est sans doute l’un des meilleurs enseignants de journalisme de l’espace mondial francophone, sera suivi plus tard pour la conférence 2 (Droits et obligations du journaliste en temps de guerre), par Xavier Messe, directeur de publication du quotidien camerounais Mutations qu’accompagnait Eric Benjamin Lamère de la télévision d’Etat.
Tandis que le jeudi 25 février, dernier jour du séminaire sur le traitement de l’information en temps de guerre, lui voit le colonel Didier Badjeck, chef de la Division de la Communication au Mindef, entretenir la presse sur « Communication et secret défense ». Une conférence du reste modérée par le Prof Jean Emmanuel Pondi, politologue et enseignant à l’école de guerre de Yaoundé.

Pour le reste, les travaux se sont poursuivis en ateliers, avec des fortunes aussi diverses que variées. Comme s’ils s’étaient passé le mot, les Hommes de média qui ont interpellé le Mindef sur le trop grand  retard pris pour la mise à leur disposition des informations venant du front contre les fous  de Boko Haram, ont souhaité la tenue hebdomadaire des points de presse, la création d’un centre permanent d’informations. Toute chose qui à en croire la presse, mettrait fin au traitement à géométrie variable des nouvelles du front.

A toutes ces préoccupations, le colonel Didier Badjeck, principal interlocuteur des journalistes auprès du Mindef, a dit le site du ministère en voie d’être mis en place en vue de répondre aux préoccupations de ses confrères. Il a d’ailleurs été souhaité que des séminaires sur la gestion de l’information en temps de guerre, se tiennent régulièrement, que soit inséré un module de cours y afférent dans les écoles de journalisme,  et que la défiance ne caractérise plus les relations presse/Mindef. Car comme l’a souligné Joseph Beti Assomo, tous sont chacun dans l’exercice de leurs fonctions, soldats de la République.

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