Ils sont morts pour la patrie : Robert Djinebo, Mort lors d’un combat à Wambaché
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Le commandant du secteur de Limani de l’opération Alpha a été tué le 17 octobre 2015.

Samedi 17 octobre 2015. Il est un peu plus de 17h45. Le soleil descend lentement à Wambaché école dans l’arrondissement deMora.On est en plein dans la dorsale minée par les terroristes de Boko Haram. Le danger peut survenir à tout moment. Robert Djinebo et ses hommes sont dans la zone depuis lematin. Ils escortent une équipe de génie militaire sur le terrain.

Dans leurmouvement, ils ont été attaqués par un groupe de terroristes. Les militaires camerounais les repoussent vigoureusement, et continuent leurs activités vaillamment.

Mais la zone réputée sablo argileuse en cette saison constitue un autre obstacle pour les gros engins de notre armée. Chemin faisant, ces engins tombent dans un bourbier. Les soldats se plient en quatre pour les faire sortir.

C’est au cours de cet exercice que les combattants de Boko Haram, qui seraient allés chercher du renfort surgissent de nulle part. Ils ouvrent le feu sur nos compatriotes. Robert Djinebo est mortellement atteint par les balles de ces barbares. Mais ses hommes remportent la partie.

Boko Haram perds plus de dix personnes et contraint de fuir devant la puissance du feu desmilitaires camerounais. Ainsi s’achève la vie de cet officier qui a tout donné au Cameroun, y compris sa vie. Il est issu de la promotion paix etmodernité de l’Emia classe 2004. Ceux qui le connaissent le décrivent comme un soldat compétent, dévoué. Il est né le 26 juin 1981. Il fait ses études supérieures à l’université de Ngaoundéré. Il est marié et père de deux enfants.

Avant d’aller combattre Boko haram, il a d’abord combattu la piraterie maritime avec succès à Bakassi. Il aime d’ailleurs ce job, mais comme tout militaire, il est réservé. Lorsqu’en mars 2015, certains de ses camarades ont été blessés, et internés à la garnison militaire, il publie leur photo, et écrit qu’on « ne blesse jamais un lion » et rappelle que malgré ce  choc, l’esprit reste « tranquille » et « engagé ».

La douleur reste pesante dans sa petite famille. Lui qui est attaché à ses deux enfants. Il a choisi comme photo de profil sur faceboook, celle de sa fille âgée d’à peine de deux ans. Une petite fille assise dans un fauteuil, souriante.

Elle est désormais orpheline parce que son papa s’est sacrifié pour qu’elle et le reste des Camerounais vivent en paix.

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