Thérapie : Ecrire pour guérir
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Avec son livre confession, Nathalie Koah essaie de conjurer tout le mal que lui a fait son ancien amant, le milliardaire en godasse.

Dans l’art de faire contre mauvaise fortune bon coeur, Nathalie Koah n’a certainement pas son pareil. Il y a environ un an, cette belle gazelle qui a fait vaciller le coeur de l’ancien international camerounais Samuel Eto’o Fils était au fond du trou. Des photos intimes d’elle qu’elle échangeait avec son amant se sont retrouvées sur les réseaux sociaux. Rien ne lui sera alors épargné : injures, calomnies, sarcasmes, médisances. La jeune femme est au bord du suicide. Mais elle réussit à trouver au fond de ses tripes le courage de rebondir, la force de s’accrocher à la vie.

Il faut voir à travers la sortie prochaine (le 18 février prochain à Paris) de son livre – « Revenge Porn » - une dimension thérapeutique. Dans cet ouvrage intimiste, Nathalie Koah se raconte et partage les six années de concubinage qu’elle a eu avec le célèbre footballeur camerounais. Une façon pour elle de guérir de tout le mal dont elle accuse son ancien amant. Le récit parait sincère, digne, sans haine et on est abasourdi par la personnalité de Samuel Eto’o Fils qui s’en dégage : un personnage rustre, macho, violent, égo narcissique, manipulateur, pervers, vaniteux et obsessionnellement rancunier.

Avant même la sortie de cet ouvrage, quelques bien-pensants, faux snobs et éto’olatres qui infestent les réseaux sociaux tentent d’en démontrer la vacuité ou de reprocher à son auteur d’avoir osé écrire ce livre. Comme si Nathalie Koah pour écrire son histoire avait besoin de la bienveillante autorisation de quelqu’un. La manoeuvre hélas est contreproductive. Car, il n’y a rien de telle que la polémique pour faire la promotion d’un livre. Il faut qu’on en parle, en bien ou en mal. Aucun livre n’a du reste jamais fait l’unanimité et ce n’est pas avec « Revenge porn » que cela va commencer.

Celui de l’ex compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler (« Merci pour ce moment ») moqué par les grands éditorialistes, tancé par certains politiques et voué simplement au gégène a pourtant battu les records de vente en France et sa version en anglais a connu un franc succès y compris auprès des très pudiques sujets de sa gracieuse Majesté.

Tout est pardonné

Nathalie Koah a rondement bien mené son affaire. Elle a confié son  livre chez un bon éditeur, le même qui a publié des personnalités comme Rama Yade, Leila Ben Ali, Manuel Vals, Pascal Boniface, William Gallas, Laurent Gbagbo, etc… La fuite de la version électronique du livre organisée par les responsables des éditions du Moment eux-mêmes, participe de la grosse machine de com qui va accompagner ce livre le 18 février prochain en attendant la sortie imminente de la version en anglais et d’autres événements dérivés…

On est bien loin de ce trucmuche au contenu niais et sans éditeur paru il y a quelque temps et dans lequel Nathalie Koah est couverte d’injures les plus vulgaires. Mais il y a longtemps que la jeune dame de 27 ans est vaccinée, immunisée et bien cuirassée contre ces imprécations que l’on jette contre elle. Pendant sa liaison avec le footballeur, elle a fait des choses dont elle n’est pas fière et le confesse dans son livre. Elle est surtout coupable d’avoir cédé aux outrances et aux bizarreries sexuelles de l’homme qui lui offrait le ciel et se croyait de ce fait tout permis. Tout cela semble désormais derrière elle.

« Plus d’un an après la fin de ma liaison avec Samuel Eto’o et son épilogue qui a bouleversé mon existence à tout jamais, conclut l’ancienne hôtesse de Camair-Co, je ne ressens plus de haine vis-à-vis de l’homme avec qui j’ai partagé plus de six années de ma vie. De notre histoire, je préfère retenir l’affection profonde et sincère, l’immense complicité, et les fous rires interminables. Je ne lui veux sincèrement aucun mal. Ce témoignage n’est pas celui d’une femme voulant se venger de l’homme qui l’a tant blessée. » A Samuel Eto’o maintenant de faire son examen de conscience. Visiblement, pour son ancienne maîtresse de six ans, Nathalie Koah, tout est pardonné.

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