BOKO HARAM : Des soldats tchadiens retournent au pays !
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BOKO HARAM : Des soldats tchadiens retournent au pays ! :: CHAD

Au Tchad, la cérémonie de ce « retour triomphal » a été marquée par le dépôt d’une gerbe de fleurs au monument dédié aux soldats tombés sur le champ de bataille contre Boko Haram, par le président Idriss Déby Itno. « Boko Haram est décapité », cette déclaration, de Deby a été bien tenue dans un point de presse à N’Djamena. Le Chef de l’Etat du Tchad Idriss Deby promet de terminer la guerre contre le groupe terroriste nigérian avant la fin de l’année.

« Boko Haram est décapité. Il y a de petits groupes éparpillés dans l’est du Nigeria, à la frontière avec le Cameroun. Nous sommes en mesure de mettre définitivement hors d’état de nuire Boko Haram », a affirmé, le 11 août, Idriss Deby , le chef de l’État tchadien, devant la presse nationale à l’occasion de la célébration du 55e anniversaire de l’indépendance du Tchad.

« La guerre sera courte, elle va se terminer avant la fin de l’année et Boko Haram va disparaître avec la mise en place de la force mixte qui sera opérationnelle dans quelques jours, censée mieux coordonner les actions des différentes armées de la région (Nigeria, Tchad, Cameroun, Niger, Bénin »), a promis le président tchadien.

Dans ce message de huit minutes en haoussa, la langue la plus parlée dans le nord du Nigeria, le chef de Boko Haram Abubakar Shekau accuse le président Idriss Deby Itno d’être un « hypocrite » et un « tyran ».

Sur cette stèle dressée à la Place de la Nation, on peut lire : « Gloire à nos martyrs, que leur mémoire reste éternelle. »

Le ministre délégué à la Défense nationale, Bénaïndo Tatola, a loué le courage et la bravoure de l’armée tchadienne, soulignant que ces soldats sont allés défendre l’honneur de la patrie avec les ‘’ressources propres du pays’’.

Le général Tatola a en outre indiqué que la mission n’est pas terminée, mais les FATIC se retirent de la zone sous leur contrôle pour passer le relais à la force régionale.

Le 16 janvier 2015, face à la menace de Boko Haram chez ses voisins nigérians et camerounais, le Tchad avait déployé quelque 5.000 soldats.

Même si son intervention a été déterminante dans la lutte contre l’insurrection de Boko Haram, avec des centaines des membres de la secte islamiste tués et des localités sous son contrôle récupérées, le Tchad a perdu sur ce théâtre d’opérations militaires des dizaines de soldats.

Boko Haram avait également mené deux attaques importantes dans la capitale tchadienne, qui ont fait en juin et juillet plus de 100 morts et des dizaines de blessés. Et dans un passé récent, la région du Lac Tchad a été attaquée. Deux explosions presque simultanées visant le marché de Bagassola et un camp de réfugiés ont fait au moins 41 morts et des dizaines de blessés.

Le président nigérian Muhammadu Buhari avait donné aux nouveaux chefs militaires jusqu’à fin novembre pour « éradiquer Boko Haram ». Mais le groupe qui se fait appeler Etat islamique en Afrique de l’Ouest, même s’il est assez affaibli, continue à perpétrer des attentats kamikazes au Nigeria, au Niger, au Cameroun et au Tchad.

© Source : Times24.info

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