Lutte contre Boko Haram : Idriss Deby annonce la mort d'Aboubakar Shekau
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Selon le président  Tchadien, la secte islamique a été sérieusement fragilisée. Avec la disparition de son chef. Et son remplacement par son adjoint. C'est pourquoi il conseille au Nigéria de ne rien négocier avec les terroristes en déroute.

«Boko Haram est décapité. Il y a de petits groupes éparpillés dans l’Est du Nigeria, à la frontière avec le Cameroun. Nous sommes en mesure de mettre définitivement hors d’état de nuire Boko Haram». Cette déclaration est d’Idris Deby Itno, le président de la République du Tchad.  En marge de la célébration des cinquante cinquième anniversaires de l’indépendance du Tchad,  Idriss Deby lors du  point de presse organisé  à cet effet n’est pas passé par quatre chemins pour affirmer  son  détermination à en  finir avec la guerre contre Boko Haram.

D’après celui qui déclare que la secte islamique  est sérieusement fragilisée, l’entrée en service de la Force mixte multinationale (Fmm) dans les jours avenir va permettre  d’exterminer cet  ennemi qui a  tué plus de 2000 personnes et occasionné le  déplacement de près de 100 000 autres. «La guerre sera courte, elle va se terminer avant la fin de l’année et Boko Haram va disparaître avec la mise en place de la force mixte qui sera opérationnelle dans quelques jours, censée mieux coordonner les actions des différentes armées de la région (Nigeria, Tchad, Cameroun, Niger, Bénin»), a promis le président tchadien dans les colonnes  du magasine Jeune Afrique Pendant l’échange qu’il a eu avec les hommes de médias, le chef suprême de l’armée tchadienne a laissé entendre que Boko Haram a perdu sa verve et ses forces. Car, elle a été décapitée  par les forces de défense du Cameroun, du Nigeria, du Benin et du Tchad pendant les guerres frontales qu’il menait  contre ces armées là.  

Pas de négociation

Pour parvenir à cette fin, le président de la république du Tchad invite tous les pays concernés par cette guerre à rester vigilants. Et surtout à ne plus négocier avec les chefs de cette secte terroriste. Puisque leur principal leader, Aboubacar shekau serait décédé depuis un mois. Et son remplaçant, un certain Mahamat Daoud voudrait négocier avec le gouvernement nigérian. Il convient de rappeler que son leader,  Abubakar Shekau, n’est plus apparu sur les vidéos de propagande de Boko Haram depuis plusieurs mois. «Il y a quelqu’un qui s’appellerait Mahamat Daoud qui aurait remplacé Abubakar Shekau et ce dernier veut négocier avec le gouvernement nigérian. Moi je conseillerais de ne pas dialoguer avec un terroriste», a affirmé le chef de l’État tchadien, sans fournir davantage de détails.

D’après Idris Deby Itno qui reconnait que le défi actuel est d’éviter les actions sporadiques de Boko Haram sur les territoires, les différentes organisations mises sur pied au niveau de la sous-région contribueront efficacement à résoudre ce problème-là. Ces organisations ont pour mission d’empêcher que le matériels servant à fabriquer des bombes et autres explosifs  soient interdits de circulation dans la sous-région.

Il faut dire que les déclarations du président tchadien devraient être prises au sérieux Car, en tant que chef de guerre lui-même, il a été au front plusieurs fois avant de  prendre le pouvoir par la force. Pouvoir qu’il garde depuis vingt cinq ans. L’armée Tchadienne est pétrie d’expérience en ce qui concerne la guerre dans le sahel. L’entrée de l’armée Tchadienne dans bataille contre Boko Haram, avait d’ailleurs permis il y a quelques mois de chasser les terroristes de leurs positions. Les soldats tchadiens qui bénéficient d’un droit de poursuite, étaient entrés dans le territoire nigérian pour détruire  les bases de  Boko Haram. Pendant cette bataille,  le président Tchadien avait d’ailleurs  annoncé l’état critique dans lequel se trouvait Aboubakar Shekau, bléssé pendant la destruction d’une base de Boko Haram. Il a avait aussi demandé à ce dernier d’arrêter ses actions et de se rendre, sinon il viendra le cueillir là où il se trouve.

© La Nouvelle Expression : Hervé Villard Njiélé

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