Dans une interview accordée à un journal Américain au sujet de la lutte contre la secte islamiste Boko Haram qui sévit au Nigéria, au Cameroun, au Tchad et au Niger, le tout nouveau Président élu du Nigéria Mohammed BUHARI n’a pas daigné citer le Cameroun parmi les pays engagés au front contre ces fous de dieu. Il n’a mentionné que le Tchad et le Niger, oubliant notre pays qui, depuis plus longtemps, lutte contre ces envahisseurs qui continuent d’ailleurs à semer la désolation chez nous. Comment se fait-il qu’il puisse avoir un tel oubli ?

Etait-ce à bon escient, auquel cas cela cache quelque chose, ou alors il s’agit d’un simple oubli sans grandes conséquences. Même si les exégètes penchent pour la première thèse. L’ armée tchadienne est entrée en territoire nigérian certes pour croiser le fer avec les islamistes, mais ce sont les Camerounais qui ont stoppé l’avancée des forces ennemies et qui leur ont d’ailleurs infligé les premières défaites.

Alors que l’armée nigériane se débandait. Pour eux, le nouveau Président qui est d’ailleurs un militaire ne saurait ignorer et mieux apprécier ces hauts faits d’armes. Sans oublier que l’armée camerounaise, même sans franchir les frontières, soutient habituellement les soldats tchadiens par des tirs d’artillerie qui désorganisent les rangs des combattants de Boko Haram. Aussi espérons-nous à tout le moins que la collaboration annoncée avec l’ancien régime se poursuivra, parce que c’est grâce à elle seule qu’on peut parvenir à éradiquer cette secte islamique aux mille tentacules.

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