Valerie Ayena : Ma vie après la couronne
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Trois ans après sa consécration au titre de Miss Cameroun, l’ex-reine de beauté s’épanouit dans sa carrière de mannequin.

C’est assise dans un restaurant de Yaoundé et entourée de ceux qu’elles présentent affectueusement comme « ses amis » que Valérie nous reçoit ce dimanche. Vêtue d’une blouse style méditerranéen légère, et d’une paire de leggins noirs, qu’elle accueille tous ceux qui s’invitent à sa table. De par son 1m80 et sa voix imposante, elle ne passe pas inaperçue.

« Bonjour », « ça va Mama ? », « fais attention », elle ne cesse de s’adresser joyeusement aux gens. Une fois sa boisson terminée, c’est avec émotion qu’elle replonge dans son passé. Il y a bientôt trois ans, Valérie Ayena, 23 ans à l’époque, était consacrée Miss Cameroun. Une aventure inoubliable et qui changera à tout jamais sa vie. « Miss Cameroun a été une aventure particulière qui a marqué ma vie. Mes agents trouvaient que c’était une erreur de me présenter à ce concours, mais, je continue de penser le contraire », se souvient l’ex-reine de beauté, nostalgique.

C’est que, lorsque la jeune étudiante décide de débuter l’aventure, elle est en plein essor dans sa carrière de mannequin, en Afrique du Sud. Ses agents estiment que prendre une pause pour un concours de beauté est un mauvais calcul pour son plan de carrière. Mais, rebelote, Valérie décide de n’en faire qu’à sa tête. « Mon objectif à ce moment-là était de redorer le titre de Miss Cameroun », raconte-t-elle le ton grave. Pari remporté, en Août 2013, Valerie Ayena accède au titre de Miss Cameroun. Une aubaine pour l’étudiante qui est convaincue qu’elle est « née pour laisser une marque ».

Son mandat, l’un des plus controversés au départ, car, elle est la première Miss à résider hors du territoire national au moment de son inscription au concours, s’achève sur une note plus heureuse. Alors qu’elle représente le Cameroun lors de l’édition 2013 de Miss Monde, elle rallie les gens à sa cause et est vue sous un nouveau jour. Aujourd’hui encore, lorsqu’elle est au Cameroun, il ne se passe pas deux minutes sans qu’on ne la reconnaisse dans la rue, qu’on lui demande des photos. Que dire de ce téléphone qu’elle ne quitte presque jamais puisqu’elle est tout le temps sollicitée ?

Désormais installée à Dubaï, c’est en tant que mannequin pour MMG models, une agence locale qu’elle officie. En contrant pour un an, renouvelable ou pas en Avril prochain, elle multiplie les castings, les défilés et photo shoot. Ceci semble bien loin de la période où au sortir de son mandat de Miss, elle figure dans le clip du groupe X Maleya, « Tomber ». Quelques temps après, elle est l’égérie de l’Annual show, ce pour quoi elle se rend à Ndjamena, à Abidjan, à Libreville et dans d’autres villes. Pour terminer cette période en beauté, elle décroche une campagne de Guinnes,  « Made of black ». Cette campagne où la marque met en avant des personnes considérées comme des icônes. « Le plus dur après ce genre d’aventure est de rester dans le coeur des gens.

Quelque part, je crois avoir réussi ce pari. Miss Cameroun est comme une série dans laquelle chaque miss joue une saison, chaque miss est unique, l’une peut rappeler une autre mais elles ne seront jamais semblables », explique Valérie. Bien qu’elle soit proche de Larissa Ngangoum, sa successeuse au titre de Miss, elle avoue n’avoir jamais rencontré Jessica Ngoua, l’actuelle Miss. Agenda oblige, c’est aux quatre coins du monde que la fille du papa Ewondo et de la maman Bassa traine ses mensurations de rêve : 82 de poitrine, 63 de taille et 89 de hanches.

Tout récemment encore elle était en formation en Afrique du Sud pour une initiation aux produits bio cosmétiques. Pour son rôle d’ambassadrice de la nouvelle marque Lana Biocosmetics. En décembre dernier, c’est à Yafe que Valérie jouait encore son rôle d’ambassadrice. En distribuant des calendriers à son effigie, elle y rajoutait des autographes et posait aux côtés de fans plus que ravis de la rencontrer. Pour cette enfant partie de son pays en 2011, c’est plus qu’une fierté. Une raison de plus de remercier Dieu qu’elle ne cesse de mettre en avant, et ses parents qu’elle considère comme « ses dieux sur Terre ».

Malgré toutes ces grâces, la jeune fille ne se voit pas terminer sa vie loin du Cameroun. Elle réfléchit d’ores et déjà à une reconversion après le mannequinat. Et que l’on le croit ou non, c’est dans le journalisme qu’elle la voit. « J’ai toujours voulu être journaliste évènementielle. Tout ce qui est artistique m’attire, et, je pense être taillée pour ce nouveau défi », dit-elle confiante.

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