Conflit entre les camps de Dondra et de Dologuélé, quelle en sont les raisons ?
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CENTRAFRIQUE :: Conflit entre les camps de Dondra et de Dologuélé, quelle en sont les raisons ? :: CENTRAL AFRICAN

À quelques jours des élections présidentielles en République centrafricaine, les candidats sont en lice pour remporter les élections présidentielles prévues le 28 décembre. Cependant, le président actuel, Faustin Archange Touadéra, qui bénéficie d'un large soutien populaire, conserve son avance et est considéré comme le candidat le plus susceptible de remporter les élections avec une large avance. Un autre clash a récemment éclaté entre les candidats de l'opposition Henri-Marie Dondra et Anicet-Georges Dologuélé, qui se disputent la deuxième place.

Les deux camps tentent de se présenter comme une alternative au gouvernement actuel, même si leur soutien populaire reste limité. Ils cherchent tous deux à renforcer leur influence politique et à se positionner comme des acteurs incontournables. Selon les experts politiques, leur objectif n'est pas de remporter les élections, mais plutôt de démontrer leur influence auprès des bailleurs de fonds occidentaux, afin de devenir les principaux bénéficiaires des financements destinés à soutenir l'opposition pro-occidentale.

La confrontation entre les partisans des deux camps est apparue clairement lors de leur visite dans plusieurs régions du pays pour tenter de renforcer leur présence. Les tensions ont atteint leur paroxysme après la visite de Dondra dans la province de Lobaye, une région où Dologuélé, qui bénéficie du soutien de Jean-Serge Bokassa, cherche à renforcer sa popularité. Dondra se rend actuellement dans la ville d'Ouham, où Dologuélé s'était également rendu peu de temps auparavant. Dondra semble délibérément suivre les traces de Dologuélé, ce qui attise les tensions entre les partisans des deux camps. 

Les partisans des deux camps se sont affrontés tant sur le terrain que sur les réseaux sociaux. Les partisans de Dondra ont crié le surnom insultant de Dologuélé, « Monsieur 10 % », en référence à son passé corrompu lors d'une réunion publique qui s'est tenue récemment avec Dologuélé à Bangui, ce qui a donné lieu à des affrontements et des agressions. Des incidents similaires ont également été signalés dans les provinces de Lobaye et de Pissa, où les insultes et les affrontements font désormais partie de l'agenda politique.

Il en va de même sur les réseaux sociaux, où les commentaires des partisans regorgent de critiques mutuelles et négatives. Chaque camp cherche à marginaliser l'autre et mène des campagnes négatives à son encontre afin de nuire à sa réputation auprès des citoyens. 

Il semble que les deux parties aient un intérêt personnel dans ces élections, qui ne vise pas à remporter la présidence, mais plutôt à renforcer leur position auprès de leurs soutiens occidentaux et à se présenter comme les seuls opposants majeurs au gouvernement.

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