Alors que Christine Lagarde foule le sol de Yaoundé au Cameroun, plusieurs activités et tumultes secouent la capitale politique du Cameroun. A quelques encablures du lieu de sa résidence à savoir le Hilton Hotel, des scènes de vandalismes viennent de connaitre l'intervention énergique de la police qui aura à coups de lance à eau et intervention pédestre sécurisé le marché Mokolo embrasé par des scènes de violence jamais enregistrées jusqu'ici. A l'origine de ce déploiement musclé, la ruée de plusieurs jeunes habitant la briqueterie sur les commerçants, mototaximens et passants. Ces brigands, d'après des sources, armés de lances, couteaux et machettes étaient décidés à faire rendre gorge à tous passants et commerçants qu'ils rencontreraient au Marché Mokolo suite à la mise à tabacs jusqu'à la mort d'un des leurs.

D'après des témoignages, l'incident sanglant aura fait suite au lynchage d'un jeune résidant au quartier briqueterie qui avait dérobé une moto et s'était fait rattraper. En guise de riposte de ses camarades et "frères", une "fatwa" aura été lancé et des armes blanches sortiront pour se faire justice face à cette situation. C'est ainsi que plusieurs mototaximens, commerçants et passants se verront poignardés parfois innocemment en guise riposte par de nombreux jeunes du quartier briqueterie. Après quelques heures d'intenses affrontements, plusieurs camions anti-émeutes de la police que suppléait un bataillon de gendarmes vont réussir à sécurité le marché. Mais la panique qui s'était déjà emparée de plusieurs usagers, commerçants et habitants n'a jusqu'ici pas permis de rassurer sur une véritable reprise des activités économiques au regard des nombreux dégâts orchestrés par des brigands s'étant mêlés à la pagaille.

Aujourd'hui et après plusieurs interventions musclées de la police, le quartier briqueterie va se voir encercler par les forces de maintien de l'ordre et la nouvelle route bastos sur laquelle Christine Lagarde devra passer à été barrée et sécurisée à son tour. L'on s'interroge tout de même sur ce regain de violence qui arrive en ce début d'année. D'après d'autres témoignages de commerçants, en Décembre 2015, ces jeunes habitants pour la plupart du quartier briqueterie auront au nez et à la barbe des autorités agressés plusieurs fois leurs compatriotes sans que la situation ne puisse être changée un temps soit peu. Pour illustrer ce fait, l'on nous rapportera que dans la soirée du 5 Janvier et après avoir agressé une Dame vers la briqueterie, un Inspecteur de police va se voir poignarder alors qu'il était descendu sur le terrain pour s'enquérir de la situation. Hélas ! il va décéder à l’hôpital suite à cet acte. Tout juste après cet incident, cet affrontement qui survient alors qu'un voleur de moto s'était fait appréhendé et lynché par des mototaximens desservant le marché Mokolo.

Au moment où le Centre d'instruction de la gendarmerie nationale sis au Camp Yeyap s'apprêtait également à faire sortir une importante cuvée de jeunes gendarmes pour servir la Nation, l'incident de Mokolo remet certainement au goût du jour la sécurisation de la ville de Yaoundé et les déboires que subissent au quotidien plusieurs camerounais parfois obligés de se taire face à l'inaction des pouvoirs publics et des forces de l'ordre parfois complices des forfaits perpétrés par certains individus apparemment drogués. Qu'à cela ne tienne, des sources à la police annoncent une riposte énergique afin de décourager les prochains fauteurs de trouble résidant aux encablures du marché Mokolo.

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