Meurtre : Qui a tué le fils du général Fouda ?
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Six personnes ont été interpellées et gardées à vue à la brigade de gendarmerie d’Efoulan à Yaoundé.

Les renseignements généraux ont été mis à contribution depuis mardi dernier, 14 avril, après la découverte du corps sans vie du sergent William Fouda, militaire à la Garde présidentielle. Son téléphone portable a été retrouvé et ses derniers appels retracés à travers des réquisitions faites aux opérateurs de téléphonie Orange et Mtn. A la suite de cette opération, d’après des sources proches de l’enquête, six personnes ont été interpellées et gardées à vue à la brigade d’Efoulan.

Lundi, 13 avril, apprend-on, le sergentWilliam Fouda qui vivait au Camp de la Garde présidentielle à Obili avec son épouse et leur enfant a quitté son domicile vers 12h habillé en tenue de sport avec des tennis aux pieds. Ce jour-là, en effet, le sergent Fouda était au repos. Mais en quittant la maison à cette heurelà, il ne donne pas sa destination à son épouse avec laquelle il avait quelques soucis de couple. William Fouda s’en va donc. Des heures passent. Il n’est pas de retour. La nuit pointe, William n’est toujours pas rentré à la maison. Son épouse est sans nouvelles.

Vers 22h, elle commence à s’inquiéter et décide d’appeler la mère de William pour savoir s’il est à Ekoumdoum au domicile familial. William n’y est pas. Depuis le dimanche de Pâques où il y était en famille, il n’est pas retourné à Ekoumdoum. Suite à l’inquiétude de sa bru, la mère de William appelle son fils. C’est une voix de femme qui répond au téléphone de William. La communication se coupe par la suite. La maman de William n’insiste pas et ne s’inquiète pas plus que ça. Elle pense simplement que William et son épouse traversent une mauvaise période. Le jour se lève. Le général Joseph Fouda se rend à son bureau à la présidence de la République. C’est là qu’il apprend un peu après 8h la mort de son fils, dont le corps a été retrouve sur les rails avec des parties amputées et la tête ouverte.

L’officier général quitte son bureau et se rend aussitôt sur les lieux. Il découvre l’atrocité. D’après des témoignages, choqué, il fond en larmes. On ne l’a d’ailleurs pas vu aux côtés du président de la République, comme d’habitude, à l’audience  et au déjeuner d’Etat accordé au secrétaire général de la Francophonie en visite au Cameroun. Mardi soir, aux militaires de l’armée de terre, se sont ajoutés des gendarmes en faction à l’entrée du domicile du général Fouda à Ekoumdoum où défilent plusieurs personnes.

© Le Jour : Flore Edimo

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