Ngadeu dénonce l’interdiction des directs sur un contentieux électoral au Cameroun
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Ngadeu dénonce l’interdiction des directs sur un contentieux électoral au Cameroun :: CAMEROON

Michael Ngadeu, le lion indomptable, brise le silence sur un sujet brûlant qui dépasse le cadre sportif. Sur les réseaux sociaux, il s’est indigné de l’interdiction totale des retransmissions en direct lors d’un contentieux pré-électoral censé être public. Sa sortie, virale et largement relayée, interpelle une opinion de plus en plus frustrée par le manque de transparence institutionnelle au Cameroun. Dans un message posté sur Snapchat, il dénonce un système qui prive les citoyens d’un droit fondamental à l’information, illustrant une fracture profonde entre les institutions et la population.

Alors que la démocratie repose sur l’ouverture et la participation citoyenne, l’État camerounais semble s’enfermer dans une logique d’opacité totale, rendant toute observation extérieure impossible. Cette décision de bloquer l’accès à la communication institutionnelle autour d’un moment-clé du calendrier politique national soulève une vague d’indignation qui dépasse les clivages politiques.

L’affaire dépasse la simple procédure juridique. Elle incarne un malaise plus large autour de la manière dont le pouvoir gère l’information et contrôle les canaux de diffusion. Les directs interdits ne sont pas seulement une contrainte technique : ils sont le symbole d’un verrouillage d’un espace public déjà fragile. Cette restriction, à l’ère du numérique, est vécue comme une provocation pour une jeunesse connectée, consciente, et de plus en plus exigeante sur les principes de redevabilité.

Dans ce contexte, la sortie de Ngadeu agit comme un électrochoc. Elle donne un visage public et populaire à une revendication citoyenne profonde. De plus en plus de Camerounais dénoncent une confiscation de leur droit à voir, entendre, comprendre et juger par eux-mêmes. Le refus de laisser la lumière entrer dans les salles d’audience nourrit toutes les suspicions. Il délégitime les décisions, affaiblit les institutions et creuse le fossé entre gouvernants et gouvernés.

En interdisant la diffusion d’un contentieux électoral, le pouvoir envoie un message clair : l’arène politique ne tolère pas l’observation. Ce choix politique fragilise la relation de confiance entre l’État et ses citoyens. Le Cameroun ne peut plus se permettre ce repli. L’information est un droit, pas une faveur. Et c’est dans la transparence que naît la légitimité.

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