Contractualisation des instituteurs : Les recalés organisent une grève de la faim
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Le mouvement d’humeur observé le 12 août dernier à Yaoundé vise à dénoncer les injustices dans la liste des recrues du 27 mai dernier.

Les instituteurs recalés lors du recrutement de la première vague de la contractualisation de trois mille enseignants dans la Fonction publique camerounaise, réunis autour du Collectif des titulaires d’anciens Capiemp lésés (Snicomp) expriment à nouveau leur rasle-bol. Après plusieurs sit-in organisés à délégation régionale de l’Education de base pour le Centre ; à l’esplanade du ministère de l’Education de base et devant les Services du Premier ministre, ils ont entamé ce jour, une grève de la faim. Munis de pancartes, ils ont pris d’assaut l’esplanade extérieure du ministère de l’Education de base. « Grève de la faim », « Nous demandons une annulation totale des résultats et la publication des résultats d’une liste qui respecte les critères », liton, entre autres, sur leurs pancartes aussi bien en français qu’en anglais.

Après quelques heures de manifestations, le Collectif des instituteurs dits « frustrés » a été reçu en audience par le ministre de l’Education de base, Laurent Serge Etoundi Ngoa. Au cours des échanges, le ministre a, une fois de plus, rappeler au collectif les critères objectifs qui ont conduit tout le processus. Lequel va se poursuivre avec la deuxième vague de l’opération qui, à son terme en 2022, sera consacrée par le recrutement de 12 mille instituteurs dans la Fonction publique camerounaise.

Ce mouvement d’humeur organisé ce jour (12 août), intervient après la grogne que le Snicomp avait organisée le 15 juillet dernier, devant les Services du Premier ministre. Ce même 15 juillet, certains membres du collectif avaient entamé des pourparlers avec le Premier ministre, Joseph Dion Ngute. Après près de deux heures d’échanges, le chef du gouvernement déclarait avoir pris note de leurs réclamations.

Il leur avait aussi promis qu’une commission de travail sera mise sur pied dans de meilleurs délais. En rappel, depuis la publication des listes par le ministre de l’Education Laurent Serge Etoundi Ngoa, le Snicomp multiplie des manifestations pour dénoncer des irrégularités et fraudes contenues dans lesdites listes. D’après les leaders du collectif, ces listes contiennent la présence des candidats dont l’âge chronologique oscille entre 21 et 30 ans. Ils déplorent aussi l’absence des années d’obtention du Capiemp sur lesdites listes.

« L’ancienneté du diplôme était parmi les critères élaborés au début du recrutement. La recherche de la transparence et de l’objectivité aurait voulu qu’on publiât ces listes avec les années d’obtention du Capiemp », expliquait l’un d’eux.

Aussi, le Snicomp qui s’insurge contre le non-recrutement des anciens Capiemp tels que ceux de 2009, 2010 et 2011 dont l’âge est tellement proche de 40 ans, demande réparation.

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