Litige foncier: Une veuve traîne Célestine Ketcha Courtès au tribunal
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La ministre de l'habitat et du développement urbain au Cameroun est sur des braises ardentes, pour une affaire d'escroquerie foncière dans le Ndé.

Cette nouvelle affaire contre Célestine Ketcha Courtès, pourrait lui faire perdre sa prestigieuse place au sein du gouvernement. Destruction de bien privés, abus d'autorité, délit d'initié et filouterie foncière sont entre autres les faits qui pèsent contre l'ancienne maire de Bangangté.

Une affaire du lot de terrain 310 portant sur le titre foncier numéro 1295/NDE, situé au quartier n°4 de la ville de Bangangté, l'oppose à la veuve de son défunt oncle, Elisabeth Kenkwa.

Profitant de sa prestigieuse position, madame la ministre de l'habitat et du développement urbain voudrait s'en accaparer sa propriété au profit de son entrepôt de poisson.. En rappel, ce terrain comportait des tas de parpaings, six mille au total ; un garage pour tôlerie voiture et d'électricité automobile, sécuriser par une barrière construite en matériaux définitif avec un portail métallique par le défunt époux de dame Elisabeth Kenkwa, le révérend pasteur Kenkwa.

Un matin du mois d'avril dernier, contre toute attente et sans raison aucune, Mme la Ministre accompagnée des policiers, des agents communaux et d'engins lourds, y a fait irruption sans aucune ordonance de la justice pour détruire la barrière, casser tous les six mille parpaings et enlever tout ce qui s'y trouvait y compris, enbarqué les mécaniciens et leurs clients pour une destination inconnue.Selon nos sources dignes de foi, Célestine Ketcha Courtès voudrait prendre ce terrain de force pour construire un entrepôt pour le compte de Queen Fish, sa société importation et exportation de poisson basée à Douala.

En se déclarant désormais adjudicatrice du lot de son défunt oncle, madame la ministre de l'habitat et du développement urbain, qui est déjà propriétaire d'un lot domanial dans la même ville, croit pouvoir transgresser les règles juridiques en toute impunité. Pourtant le décret du chef de l'Etat n°95-146 du 04 août 1995, est clair. Il ne peut être attribué en jouissance ou en propriété à une même personne physique ou morale plus d'un lot domanial dans un même centre urbain, sauf dérogation spéciale accordée par le président de la République en fonction de l'importance de l'investissement. Dérogation que n'a jamais obtenue l'ancienne maire de Bangangté qui esit déjà propriétaire d'un lot dans la ville éponyme. Ce qui est aux yeux de la loi une entorse.

Célestine Ketcha Courtès, se servirait-elle de son portefeuille ministériel pour mettre hors d'état de nuire tout ceux qui se mettent sur son chemin pour elle et ses ambitions machiavélique? «Oui», affirme un témoin qui a requis l'anonymat, « Elle est capable de tout pour parvenir à ses fins..» poursuit-il. «Cette fois, madame la ministre ne s'entirera pas aussi facilement puisque son adversaire à du répondant», conclut notre source.

Bien qu'étant veuve et légèrement amorti par le poids de son âge, dame à Kenkwa, convaincu d'être dans la raison et dans ses droits usera de tous les moyens légaux pour avoir gain de cause et rentrer en possession de cette propriété léguée par son défunt mari. A-t-on appris.

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