Aéroport de Yaoundé-Nsimalen : Paré pour la reprise
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La relance des vols commerciaux impose de nouvelles habitudes dans cet espace d’entrée du Cameroun.

A peine 11h hier et Hilaire Noubissi était déjà dans les rangs qui donnent accès à la salle d’enregistrement de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. Il vient de passer quatre mois auprès des siens, parce que n’ayant pas la possibilité de rejoindre son pays de résidence, la France, n’eurent-été les contraintes professionnelles. Il fait partie des 200 passagers qui vont prendre, à partir de cet aéroport le vol de la compagnie Air France à 15h. Vol qui a atterri lundi à Douala.

Soulagement, joie et anxiété aussi sont quelques sentiments qui envahissent ces passagers. Hilaire est aussi de ceux-là qui apprécient le dispositif déployé à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen pour la reprise progressive de l’activité aéroportuaire par ces temps de Covid-19. Hier justement, c’était un vol de la compagnie aérienne Air France bénéficiant d’une dérogation spéciale (les frontières aériennes étant toujours fermées) qui était programmé. Dès 10h, ils étaient nombreux à investir l’aérogare.

Le parking était plein. On a pu observer des voyageurs alignés devant des chariots chargés de bagages. Dans le hall où sont installés les postes de certaines compagnies aériennes, les boutiques souvenirs, les restaurants et autres commerces, c’est un peu mort. Le personnel d’entretien passe un énième coup de serpillère. C’est désormais ainsi. Le déploiement des services d’hygiène a été renforcé, comme l’indique Joseph Ayissi, chef section hygiène et salubrité.

Des mesures barrières aussi ont été renforcées. Que ce soit dans les salles d’enregistrement ou les salles d’embarquement, un ensemble de mesures barrières a été mis en place avec marques de distanciation au sol, des cloisons en plexiglass pour séparer les usagers des agents d’enregistrement. Au niveau du hall d’embarquement, il y a des sièges qui marquent la distanciation entre les passagers, mais aussi des désinfectants.

L’aéroport de Yaoundé revit. Même s’il avait continué à accueillir les vols cargos et spéciaux, le rythme n’est pas le même. « Les vols programmés se font à la demande et sous dérogation de l’autorité aéronautique. Air France particulièrement a bénéficié d’une dérogation », explique Emile Amougou Edzoa, directeur de l’aéroport. Tous les acteurs sont donc mobilisés. Des responsables de l’aéroport au personnel de santé en passant par le régulateur, l’autorité aéronautique.

« Nous sommes actuellement dans une période d’expérimentation, parce que nous devons vivre avec la pandémie. Donc le gouvernement prend les mesures en amont pour voir comment les vols vont se gérer c’est-à-dire intégrer à la fois des mesures de surveillance sanitaire, les mesures de sûreté et les mesures de sécurité. Actuellement, nous sommes en train de veiller à ce que les passagers qui arrivent nous présentent un test négatif au covid-19 », explique Bessaga Ngah, commandant de l’aéroport.

Sur un tout autre aspect, notamment le volet commercial, le responsable avoue que c’est difficilement gérable, compte tenu de la dimension réservation qu’impose le transport aérien et du délai de présentation du test. Mais des équipes du Minsanté pour les tests de dépistage rapide sont aussi présentes au cas où .

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