Corona virus : la réponse africaine
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AFRIQUE :: Corona virus : la réponse africaine

Depuis l’avènement de la pandémie à corona virus, certaines individualités africaines en général, et camerounaises en particulier ne tarissent pas d’ingéniosité pour y trouver une solution locale. L’envie est en effet perceptible à travers le continent d’en découdre avec la maladie sans attendre l’occident, qui s’est de tout temps positionnée comme le seul à trouver des solutions aux problèmes de l’humanité. Même comme de plus en plus il est démontré que cela n’est vrai que parce qu’elle a mis tout en œuvre pour le faire croire, parfois aidée en cela par les systèmes gouvernants africains.

On ne peut pour le moment faire l’inventaire exhaustif des solutions camerounaises, mais l’on peut déjà retenir quelques-unes : le portique mis sur pied par un groupe de chercheurs universitaires conduit par Serge Armel Njidjou qui permet une désinfection totale à l’entrée des édifices pour ce qui est de la prévention, les assistants respiratoires Oxy life de Elvadas Kengne et Germain Tchatchui, ou Respi-Z de Zébazé Nguehou pour la prise en charge, le protocole de traitement mis au point par monseigneur Samuel Kleda, l’archevêque de Douala à base de plantes, un autre proposé par l’organisation des tradipraticiens de la région de l’Ouest Cameroun, pour ne citer que ces quelques-unes

Prouesses africaines

Au-delà des frontières camerounaises sur le continent, des pays comme le Bénin, la République démocratique du Congo ou Madagascar ont déjà adopté des solutions nationales. Avec une particularité à Madagascar, où c’est le chef de l’Etat Rajoelina Andry qui a pris les devants pour distribuer gratuitement la solution aux populations. Pour lui, Covid-Organics, une tisane biologique, réalisée à partir de plantes malgaches dont l’artémisia n’est pas une simple piste de traitement, mais un remède. Un message fort en direction de l’Occident d’où on trouve les moyens d’attaquer toutes ces solutions africaines comme n’étant pas fiables, ou comme n’ayant pas été testées scientifiquement.

Oubliant que le corona virus a démontré dans ces pays occidentaux qu’il se moque de la science. Face à ces attaques d’ailleurs, un malgache, Georges Ratrimo Arivony a eu cette réponse « je voudrais m’adresser à certains médias de l’Occident, vu les condescendances et ironies sur les réseaux sociaux : notre président a proposé une solution sur une chaine malgache en malgache et pour les Malgaches. Ce n’est pas votre problème. Pour l’information, pour le moment il n’y a pas de mort chez nous et je crois qu’aucun respirateur artificiel ne soit utilisé. Notre président ne vous impose ni ne vous propose d’utiliser notre solution covid-organics. Comptez vos malades et vos morts, on comptera les nôtres. A Madagascar, lorsque notre voiture est en panne, on n’attend pas le diagnostic du constructeur ni l’arrivée des pièces d’origines, on dépanne et on roule. »

Pour mémoire, covid organics, dont plusieurs pays africains ont déjà passé la commande, a été mis au point par un congolais d’origine, Jérôme Muyangi, plusieurs fois persécuté et arrêté dans son propre pays pour le succès de ses recherches sur la plante artemisia contre le paludisme. D’après un récit biographique, « Après sa dernière libération, il se décida d’aller faire son master en France avec le soutien d’une française qui a vu en lui une énorme potentialité. Ainsi, cette même française entrera en contact avec le laboratoire Malgache pour tester l’efficacité du produit Artémisia.

Aujourd’hui le résultat est là et tout le monde en parle. Jérôme Muyangi entre ainsi dans la cour planétaire de grands chercheurs. Même si l’honneur est pour toute l’Afrique aujourd’hui, la couronne de cette découverte revient à ce jeune chercheur congolais Jerôme MUYANGI dont la réussite est une référence pour tout jeune conscient de son avenir, qui croit à ses propres potentialités intellectuelles comme seule arme pour renverser toute barrière s’érigeant devant lui. Le Président Malgache est aujourd’hui fier de son ministère de Santé, grâce aux différentes recherches de ce jeune docteur de la République démocratique du Congo, sorti de la Faculté de Médecine de l’Université de Kinshasa et victime à maintes reprises d’un complot indo-pakistanais. »

Reconnaissance

Cette bataille pour la reconnaissance du génie africain soulève une fois de plus, le problème du soutien à la recherche en Afrique en général, et surtout de la valorisation par les Etats des fruits de la recherche de leurs fils. Pour le covid Organics, il n’échappe à personne que cette solution est mise en vitrine à Madagascar, alors que l’auteur est de la République démocratique du Congo, où il n’a connu que des déboires, en tout cas pas de soutien de son gouvernement, au point d’être reconnu plutôt par un autre pays. Cela rappelle à la mémoire camerounaise l’histoire du Vanhivax contre le Sida de Victor Anomah Ngu, pour lequel il disait « je suis Camerounais et Noir, malheureusement. Si j’étais Américain ou Français, on aurait dû parler de cette découverte, il y a dix ans. Je ne peux pas changer la couleur de ma peau. »

Dans une de ses publication, le Prince Kum’a Ndumbe III dignitaire Douala faisait ce constat « J’ai enseigné à l’université de Lyons 2, j’ai enseigné à l’université de Berlin et j’ai enseigné à l’Université de Yaoundé jusqu’à ma retraite. Et j’ai constaté qu’on forme la jeunesse Française pour la France, on forme la jeunesse Allemande pour l’Allemagne et on forme la jeunesse Africaine pour être les esclaves des autres. Même les ingénieurs sont des espèces de mécaniciens de maintenances pour les machines fabriqués par les autres.

Quand vous prenez la bible que les Chrétiens utilisent aujourd’hui, dans cette bible il y a 309 passages du livre d’Enok. Combien de personnes savent qu’Enok était un noir d’Éthiopie. Et il a écrit son livre 9 milles ans avant la “naissance de Jésus Christ“. Et il a écrit ce livre pendant la période du fameux déluge dont parle la bible. Est-ce que les Africains savent que ce fameux déluge dont parle la bible est une espèce d’allégorie sur une période fluviale qui a eu lieu dans tous le Sahara jusqu’au nord du Cameroun.

L’obscurantisme qu’on a emmené en Afrique avec les religions est un Crime contre l’humanité. J’ai créé la Fondation Afrique avenir international qui a pour but essentiel d’offrir à la population et aux chercheurs africains les sources du savoir Africains qui existent depuis 200 milles ans.” Le corona virus est peut être une occasion pour l’Afrique de se réveiller définitivement, à condition que les chefs d’Etat suivent l’exemple du président malgache, en donnant l’onction officielle aux solutions proposées localement

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