Sanctions américaines : La suite de l’agenda caché de cet homme
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Auteur du communiqué du président américain Donald Trump dictant des sanctions économiques contre le Cameroun, l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin dispose d’un agenda bien élaboré qui fait de lui non pas un diplomate, mais plutôt un agent secret chargé d’une mission précise.

L’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin, serait-il la main scélérate qui instrumentalise le président américain, Donald Trump ? De nombreux observateurs ne manquent pas de franchir le rubicond pour le subodorer, après les dernières sanctions économiques prises par Washington vis-à-vis du gouvernement de Yaoundé. Pour s’en convaincre, à peine nommé à la tête de l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun, indiquent nos sources, plusieurs diplomates occidentaux accrédités à Yaoundé avaient très vite perçu en Peter Henry Barlerin, ce personnage sulfureux qui allait déconstruire les relations entre le Cameroun et les Etats-Unis.

A la manoeuvre Tibor Nagy, le sous-secrétaire d’Etat américain en charge des affaires africaines et Herman Cohen, haut responsable du département d’Etat américain proche des milieux de l’opposition camerounaise dans les années 90, années dites de braises au Cameroun. Il devient donc clair que le Cameroun n’est pas sanctionné par le gouvernement américain pour des motifs de nonrespect des droits de l’Homme comme l’indique le communiqué signé le 31 octobre dernier par l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun. Pour certains observateurs pointilleux, ceci est d’autant plus vrai que le gouvernement américain est loin d’être un modèle de respect de la dignité humaine. Tenez pour rappel : quels pays étaient en 1948 signataires de la déclaration universelle des droits de l’Homme ? Les Etats-Unis, à l’époque où le racisme, l’ostracisme battaient leur plein. Avec pour consécration, l’assassinat à ciel ouvert du président américain feu John Fritzgerald Kennedy, pour avoir évoqué l’idée de reconnaissance des droits des Nègres ; la France, championne du monde de la colonisation et du pillage des ressources naturelles des autres peuples ; le Royaume-Uni, challenger de la France dans ce domaine ; la Chine toujours conspuée par l’Occident pour le nonrespect des droits de l’Homme ; et la Russie à l’époque des orgues de Staline. Ce qui est connu dans le monde aujourd’hui c’est que les Etats- Unis brandissent à chaque fois le concept de droits de l’Homme comme une arme de destruction massive des pays dont les gouvernements sont « insoumis ».

Petits calculs

Le cas le plus édifiant à cet effet reste cette inexplicable myopie affichée par Washington face à la barbarie légendaire du Prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane, qui avait fait découper le 2 octobre 2018, de la manière la plus sauvage, Jamal Khashoggi, un journaliste qui écrivait pour le Washington Post. La scène macabre s’était déroulée dans les locaux du consulat saoudien d’Istanbul où le journaliste se rendait pour des démarches administratives. Un crime des plus odieux souverainement ignoré par le gouvernement américain. Et ceci, estiment plusieurs observateurs, au nom des abondants intérêts économiques et financiers qui lient Riyad et Washington. Alors question : de quels droits de l’Homme parle exactement l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun dans ses rapports mensongers qu’il distille à dessein à la Maison Blanche ?

A en croire nos sources généralement très bien informées, dans ses petits calculs, Peter Henry Barlerin est un soutien des sécessionnistes terroristes des régions en crise du Nord- Ouest et du Sud-Ouest avec pour objectif de permettre à ses mentors de faire main basse à son profit et celui de ses lobbies maffieux insatiables, sur les ressources naturelles du sous-sol camerounais. Selon une version circonstanciée des faits, sous le prétexte de la crise sociopolitique qui sévit depuis plus de 3 ans dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, Peter Henry Barlerin aurait stratégiquement planifié de débarquer le président Paul Biya à l’occasion d’un dialogue qu’il voulait international et non simplement national.

C’est pour cela que l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun avait soutenu l’initiative de l’organisation d’un dialogue inclusif non pas par le Cameroun, mais par une Ong suisse dénommée Centre pour le dialogue humanitaire (Hd). Au terme de cette assise internationale, les suppôts de Peter Henry Barlerin avaient planifié de botter carrément le président Paul Biya à la touche, car pour eux, il n’était plus l’homme de la situation. Dans l’agenda des mentors de Peter Henry Barlerin, il était question de trouver une marionnette pour jouer leur jeu. Seulement, soucieux de faire résoudre un problème camerounais par les Camerounais et surtout en homme avisé, le président Paul Biya va initier du 30 septembre au 4 octobre 2019 un Grand dialogue national. Ce qui n’est pas du goût du pistolero yankee de Yaoundé et ses petits copains démocrates. Peter Henry Barlerin va aussitôt tomber le masque.

Leviers de déstabilisation

En effet, indiquent nos sources, présent à la cérémonie d’ouverture de la grandmesse du 30 septembre 2019 au palais des Congrès de Yaoundé, c’est sur la pointe des pieds que Peter Henry Barlerin quitte honteusement la capitale camerounaise le mardi 1er octobre 2019 pour se rendre aux Etats-Unis. Et ce, après avoir tenté de manipuler plusieurs leaders des partis d’opposition de claquer la porte du Grand dialogue national initié par le président Paul Biya. Suivez mon regard jusque chez un certain Akere Muna, en passant par la truculente Edith Kah Walla. Le portail des camerounais de Belgique. Le plan à la syrienne ayant échoué, il fallait maintenant activer d’autres leviers pour déstabiliser le régime de Yaoundé. Il est ainsi programmé d’interdire de séjour aux Etats-Unis certains dignitaires du régime et chefs militaires et procéder également au gel de leurs avoirs aux Etats-Unis. Par convenance éditoriale, nous nous abstenons volontairement de publier le document contenant ces officiels et chefs militaires camerounais ciblés par Peter Henry Barlerin. Dans l’agenda de l’ambassadeur des Etats- Unis au Cameroun, il est par ailleurs question de couper toute aide militaire et/ou économique au Cameroun. Seulement face à la témérité et au professionnalisme des forces de défense et de sécurité camerounaises, Peter Henry Barlerin décide de prendre directement langue avec les chefs terroristes. Dans les milieux des repentis des groupes sécessionnistes, l’on affirme que le diplomate américain n’aurait pas hésité à offrir du matériel de communication aux chefs de guerre sécessionnistes dans le Noso. On parle des Iphones et des téléphones de marque Thuraya. Vrai ou faux ?

Toujours est-il qu’aux yeux de nombreux analystes, Peter Henry Barlerin, faisant pire que l’ambassadeur Frances Cook dans les années 90, se présente comme un véritable « mercenaire » qui a troqué sa toge de diplomate pour arborer celle d’un opposant au régime de Yaoundé. Et ceci, tout en continuant à lorgner, au nom des intérêts purement maffieux, les richesses minières du côté de la localité de Lomié, dans la région de l’Est où sont aujourd’hui implantées des sociétés américaines. Pour plusieurs observateurs camerounais, Peter Henry Barlerin est très loin d’être personnellement un modèle de respect des droits de l’Homme. Comment expliquer en effet que c’est 15 jours qu’il va réagir timidement et de manière laconique après la décapitation de la gardienne de prison Florence Ayafor par les sécessionnistes ? La réponse se trouve dans ce message du représentant russe à l’Onu : « Nous demandons aux Américains, aux Anglais et aux Français de cesser leurs diplomaties colonialistes ! Et le nouveau visage qu’elles comportent, c’est-à-dire le soutien à des groupes terroristes pour affaiblir leurs anciens pays colonisés ». Peter Henry Barlerin devrait le comprendre.

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