Eric Niat-performance scolaire : 32 bourses octroyées aux élèves des lycées de zones rurales
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Les 3 et 4 octobre 2019, l’adjoint au maire sillonne 8 lycées, mal logés, de l’arrondissement de Bangangté. Il y est question de toucher du doigt, des réalités qui les font exister, sans pourtant vivre.

Selon le promoteur d’Eric Niat-performance scolaire, le projet vise : à célébrer les 4 meilleurs élèves du premier et du second cycle de chaque établissement, à promouvoir une saine émulation entre les apprenants, en encourageant le culte de l’effort. L’objectif final étant d’accroitre le nombre de réussites aux examens officiels. Il explique que le contenu des bourses gère entièrement les frais d’Apee, tous les frais exigibles aux examens officiels, les photos et autres commodités courant l’année scolaire 2019-2020.

L’heure est à l’action. Les lycées de Bangoulap, technique de Banékané, Bantoum, Bamena, Batchingou, Bahouoc, Bangang-fokam, Bangoua, reçoivent les sésames. Le Ces bilingue de Batela célèbre ses nouvelles tables-bancs, issues du même donateur. A la veille de la 26e édition de la journée mondiale des enseignants, Eric Niat remet d’importantes enveloppes aux chevaliers de la craie des 8 lycées visités. Les communautés éducatives respectives exultent. Elles le célèbrent.

Les raisons d’agir

Scandé, sublimé, porté en triomphe, le donateur dit être surpris du ressenti de ses dons. « C’est pourquoi l’année prochaine, le nombre de boursiers peut doubler ou tripler. Tout dépend des performances que nous enregistrerons », explique-t-il. Communément appelé « maire des jeunes », Eric Niat dit appliquer le discours du Président de la République, S.E Paul Biya, qui baptise la jeunesse « fer de lance de la Nation ». Pour maman Marthe, parente d’élève au lycée de Bangang-Fokam, « c’est une bouffée d’oxygène. Nous l’avons oint de nos bénédictions ».

« Chaque enfant qu’on enseigne, est un homme qu’on gagne. Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison », dixit Victor Hugo. Ces maximes restent d’actualité. Mais, ces chefs d’établissements crient aux mauvaises conditions de travail. La plupart déclare que bien étant dans une enceinte d’école, ils sont comme dans une prison. La question de l’existence de ces lycées revient au goût du jour. Leurs difficultés sont de plusieurs ordres : insuffisance d’enseignants formés, pas de clôture, pas de surveillant général, absence d’eau et d’électricité, pas de bibliothèque, les salles de classe sont vétustes. Les Associations des Parents d’Elèves et d’Enseignants sont sous pression. Elles ne savent plus à quel saint se vouer. Les caisses sont vides. Il faut payer les enseignants vacataires.

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