

-
© Camer.be : Alain Ndanga
- 07 Oct 2019 06:48:00
- |
- 1710
- |
CAMEROUN :: Eric Niat-performance scolaire : 32 bourses octroyées aux élèves des lycées de zones rurales :: CAMEROON
Les 3 et 4 octobre 2019, l’adjoint au maire sillonne 8 lycées, mal logés, de l’arrondissement de Bangangté. Il y est question de toucher du doigt, des réalités qui les font exister, sans pourtant vivre.
Selon le promoteur d’Eric Niat-performance scolaire, le projet vise : à célébrer les 4 meilleurs élèves du premier et du second cycle de chaque établissement, à promouvoir une saine émulation entre les apprenants, en encourageant le culte de l’effort. L’objectif final étant d’accroitre le nombre de réussites aux examens officiels. Il explique que le contenu des bourses gère entièrement les frais d’Apee, tous les frais exigibles aux examens officiels, les photos et autres commodités courant l’année scolaire 2019-2020.
L’heure est à l’action. Les lycées de Bangoulap, technique de Banékané, Bantoum, Bamena, Batchingou, Bahouoc, Bangang-fokam, Bangoua, reçoivent les sésames. Le Ces bilingue de Batela célèbre ses nouvelles tables-bancs, issues du même donateur. A la veille de la 26e édition de la journée mondiale des enseignants, Eric Niat remet d’importantes enveloppes aux chevaliers de la craie des 8 lycées visités. Les communautés éducatives respectives exultent. Elles le célèbrent.
Les raisons d’agir
Scandé, sublimé, porté en triomphe, le donateur dit être surpris du ressenti de ses dons. « C’est pourquoi l’année prochaine, le nombre de boursiers peut doubler ou tripler. Tout dépend des performances que nous enregistrerons », explique-t-il. Communément appelé « maire des jeunes », Eric Niat dit appliquer le discours du Président de la République, S.E Paul Biya, qui baptise la jeunesse « fer de lance de la Nation ». Pour maman Marthe, parente d’élève au lycée de Bangang-Fokam, « c’est une bouffée d’oxygène. Nous l’avons oint de nos bénédictions ».
« Chaque enfant qu’on enseigne, est un homme qu’on gagne. Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison », dixit Victor Hugo. Ces maximes restent d’actualité. Mais, ces chefs d’établissements crient aux mauvaises conditions de travail. La plupart déclare que bien étant dans une enceinte d’école, ils sont comme dans une prison. La question de l’existence de ces lycées revient au goût du jour. Leurs difficultés sont de plusieurs ordres : insuffisance d’enseignants formés, pas de clôture, pas de surveillant général, absence d’eau et d’électricité, pas de bibliothèque, les salles de classe sont vétustes. Les Associations des Parents d’Elèves et d’Enseignants sont sous pression. Elles ne savent plus à quel saint se vouer. Les caisses sont vides. Il faut payer les enseignants vacataires.
Lire aussi dans la rubrique SOCIETE
Les + récents
LA PAROLE DES INCENDIAIRES OU QUAND ON CONSTRUIT LA GUERRE CIVILE PAR LE MENSONGE
Aminatou Ahidjo attaque Kamto et défend le RDPC, malgré l’exil non résolu de son père au Sénégal
Cérémonie d’accueil officiel de Me Joseph Lavoisier Tsapy et autres dans les rangs du Mrc
Tragédie à Mélong : une jeune commerçante perd la vie sous les roues d’un bus de Global Voyage
Symposium sur l’inclusion sociale: Intégrer les personnes handicapées dans le processus de décision
SOCIETE :: les + lus

26 élèves surpris en train de tourner un film osé à Bafoussam
- 30 April 2015
- /
- 1005078

Brenda biya sème la terreur en boîte de nuit à Yaoundé
- 15 July 2015
- /
- 544024

Menacée de mort par sa famille car elle est lesbienne
- 03 March 2016
- /
- 429104

Oyom-Abang : une femme marche nue à Yaoundé VII
- 09 July 2015
- /
- 382845

LE DéBAT




Afrique : Quel droit à l'image pour les défunts au Cameroun ?
- 17 December 2017
- /
- 197595

Vidéo de la semaine
évènement
