Le corps sans vie de Seydou Amadou a été découvert dimanche dernier dans une boutique en chantier.

Le mystère autour du meurtre du veilleur de nuit Seydou Amadou, du marché Oyenga, dont le corps a été découvert au petit matin dans une boutique en chantier reste entier. A première vue, le défunt serait mort des suites des blessures infligées par ses agresseurs. Ses bourreaux lui auraient provoqué une profonde entaille au niveau de la tête et, une autre blessure par couteau au niveau du cœur.

La victime a été trouvée par les premiers commerçants arrivés sur les lieux du crime. « C’est un carnage, une vraie boucherie. Les blessures sont toutes profondes et béantes », a confié l’un d’eux. Le portail des camerounais de Belgique. « La procédure et les enquêtes sont en cours, pour connaître les circonstances et les mobiles de l’assassinat du gardien de nuit du marché Oyenga », a confié le procureur de la République, descendu sur les lieux. Les premières informations recueillies indiquent qu’un jeune enfant aurait aperçu, aux environs de 5h du matin, deux individus, qui flânaient non loin du lieu du crime.

Le jeune aurait déclaré : « J’ai vu, alors que je venais déposer le matériel de maman, où elle fait, chaque matin, les beignets, deux individus agresser le gardien le nuit ». Des individus que l’enfant n’aurait pu voir distinctement et, qu’il ne connaissait pas. La victime âgée d’une quarantaine d’années habitait le quartier dit Haoussa. Seydou Amadou a été inhumé quelque temps après, conformément aux pratiques musulmanes.