Dialogue social : une thèse de Doctorat corrige des mauvaises pratiques
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Elle est présentée et soutenue par Jean Djantio Noundou, le 1er août 2019 à Douala. Le campus de l’Institut supérieur des Technologies et de Gestion d’Afrique centrale (Istg-ac) sert de cadre.

C’est validé. Au vu et au su de tous ! Appelez-le « docteur ». Il entre dans la cour des grands, après 2 ans de nuits sans sommeil. C’est un protocole de 30 questions soumises aux organisations pendant la phase de collecte. Il dit y avoir tout vu et tout entendu. Que la communication interne dans nombre d’organisations, ne s’adosse pas sur des principes édictés. La thèse intitulée, « Tentative d’une mise sur pied d’un modèle de communication interne et de dialogue social au sein des organisations camerounaises », apportera ses bons plans pour sortir des entreprises des sentiers battus.

Il l’a fait. Pour les examinateurs, la thèse entend établir « le difficile équilibre entre les intérêts de l’employeur et ceux de l‘employé ». Ajoutent, « c’est une contribution après le constat de violations flagrantes de droit du travail ». Le souteneur a obtenu la mention « Très Bien », assortie des félicitations du jury. Un jury qui se dit impressionné par la qualité du rendu de leur désormais « collègue ». L’université Charisma (Angleterre), partenaire de l’Istg-ac, et l’université de Maroua (Cameroun), tutelle académique, célèbrent une nouvelle élite.

« Ouf ! Mon ami va observer un peu de répit », pense le sénateur Célestin Ketchanga. Pour le fortuné homme d’affaire « Dr Jean Djantio Noundou l’a mérité. Je l’ai vu à l’œuvre. C’est un bosseur comme nous aimons dans notre pays ». Il a reçu les encouragements de l’ex ministre des Finances du Nigéria, Dr Nenadi Usman, des frères, Prince Etienne Ketcha Feuba, Guy Wandji Nkuimi…

Contre vents et marrées !

L’on dirait le déluge ! Une pluie diluvienne s’abat sur la ville de Douala. Des participants sont trempés. Pas suffisante pour empêcher leur présence massive. Un amphi de l’Istg-ac, paré pour la circonstance, a fait le plein d’œuf. Jean Noundou est face à son destin. Il a la parole. Le jury l’écoute. En moins de 20 minutes, sa thèse de 1100 pages (annexes comprises) est exposée. Les questions des examinateurs sont posées. Elles touchent des faits d’actualité. Les réponses du candidat sont concises, précises et sans fioritures. Ce sont des phrases simples : sujet-verbe-complément. Des exemples terre-à-terre sont pris pour une meilleure compréhension. Au niveau international, l‘allusion est faite sur le mouvement des gilets jaunes en France, la bourde de la rue au Soudan et en Algérie. Au Cameroun, c’est la crise sécuritaire dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, la situation des délégués du personnel, « mis à l’écart », de la communauté urbaine de Douala, du leadership de l’hôpital Laquintinie de la ville du même nom. Des recommandations sont formulées. Les plus saillantes sont : « mettre le dialogue social au centre de la gestion des organisations qui intègrent la confiance mutuelle entre ses membres et la communication interne basée sur la négociation et la protection des intérêts de l’entreprise ». Le vin est tiré, il faut le boire.

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