Laurent Esso : L’accusé qui « tourmente »  les prisons.
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En raison de l’engorgement dans le milieu carcéral, la révolte couve. Les mutineries des prisons de Yaoundé et Buea font la résistance. Sur le banc des accusés : le ministre de la justice, tutelle des prisons.

Une presse a triomphalement écrit « retour au calme à la prison de Buea » Rien n’y fit. Malgré tout, la situation reste la même, la surpopulation de la prison, de toutes les prisons. L’urgence est hautement signalée. Et, depuis les mutineries de Yaoundé et Buea, les regards sont tournés vers le ministère de la justice garde des seaux. Le maître des céans, réputé peu bavard est sorti de son mutisme.

A la limite de la stigmatisation, Laurent Esso est sur le banc de l’accusation. Les faits sont accablants, les prisons sont devenues des mouroirs. L’urgence s’est transportée dans le pénitencier. Pour Mutations, Laurent Esso : « Le grand muet bavard », ce ministre réputé taiseux, à qui l’on attribue la citation « les urgences c’est à l’hôpital », fait montre d’une curieuse vitalité depuis les émeutes de Kondengui. Pour le journal L’œil du Sahel, « Laurent Esso plaide coupable » Et pour cause, d’après le journal Essingan, dans un message qui a fuité, le MinJustice instruit les chefs de cours d’appel, en rattrapage aux longues procédures judiciaires, dans l’optique d’une décongestion des prisons. Et le journal de conclure « Laurent Esso passe aux aveux ».

Une Surpopulation carcérale objet de toutes les accusations. Le tableau est noir. Révoltant. Le journal Défis Actuels est allé « Aux sources de la crise ». Entre la surpopulation carcérale, les lenteurs judicaires, les détentions illégales, les emprisonnements systématiques, les mauvaises conditions des détenus et l’inadéquation des infrastructures pénitentiaires, les causes de la crise qui se vit au sein des prisons camerounaises sont multiples.

Selon les rapports d’organisations de défense des droits humains, le quotidien des détenus camerounais est un véritable calvaire. Très souvent, les autorités judiciaires violent la loi en matière de durée de détention provisoire. Les mauvaises conditions de vie dans les prisons et l’absence d’espaces de divertissement à l’intérieur de certains centres de détention, sont entre autres raisons qui poussent les prisonniers à se révolter ou à tenter de s’évader.

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