

-
© Avec SOPIEPROD : Hilaire SOPIE
- 15 Jul 2025 13:32:56
- |
- 471
- |
FRANCE :: Hommage à Sam DJOBO
Sam DJOBO s’est éteint à Lomé, au Togo, des suites d’une courte maladie. La nouvelle est tombée avec la brutalité des silences définitifs, laissant derrière elle un vide immense dans le paysage médiatique togolais et au sein de tous ceux qui ont eu le privilège de le côtoyer.
Nos chemins se sont croisés en 2018 à Dubaï, lors d’une mission pour une multinationale. Lui, pour la presse écrite, au nom de la Direction de l’information et de la communication de la Présidence de la République du Togo et en tant que directeur de publication de L’Éveil de la Nation. Moi, pour les Éditions SOPIEPROD, en partenariat avec la CRTV, télévision nationale camerounaise. Deux trajectoires parallèles, soudain alignées par une passion commune : l’envie de raconter, de transmettre, de servir.
De cette rencontre naît une complicité professionnelle et intellectuelle. Ensemble, nous avons nourri l’ambition d’approfondir notre engagement pour une presse panafricaine exigeante, rigoureuse et formatrice. Un an plus tard, nous rejoignions l’École Supérieure de Journalisme de Paris pour y poursuivre un Master en communication tout média. Même école, même promotion, mêmes convictions.
Sam croyait profondément au rôle de la presse dans l’élévation des consciences et dans l’accompagnement des jeunes générations. Il ne se contentait pas de relater les faits : il pensait le journalisme comme une mission, un levier de transformation. Nous échangions régulièrement sur l’avenir des médias africains, sur la manière de mieux former, mieux encadrer, mieux transmettre.
Il y a quelques semaines encore, de passage à Paris pour récupérer son diplôme et rendre visite à sa fille à Lille, nous nous étions promis de nous retrouver autour d’un repas. La vie, dans sa course imprévisible, en a décidé autrement.
Ce samedi, c’est par un haut cadre togolais que j’ai appris le décès de Sam DJOBO. L’émotion a laissé place au silence. À l’incompréhension. Puis à la gratitude. Celle d’avoir connu un homme intègre, passionné, croyant, et profondément humain.
Très cher confrère, très cher ami, puisse ton âme reposer en paix. Et qu’Allah, que tu servais avec foi et dévotion, t’accueille dans Sa miséricorde infinie.
Lire aussi dans la rubrique SOCIETE
Les + récents
Présidentielle 2025, Une jeunesse désœuvrée, sans avenir offre 40 millions de FCFA à Biya: Paradoxe
Hommage à Sam DJOBO
Braconnage : Deux individus arrêtés avec 90 kg d’écailles de pangolin géant à Tibati
Douala : Une centaine de commerces détruits au marché des femmes
Quand une jeunesse affamée finance un pouvoir absent : le symbole d’un pays à bout de souffle
LE DéBAT




Afrique : Quel droit à l'image pour les défunts au Cameroun ?
- 17 December 2017
- /
- 201987

Vidéo de la semaine
évènement
