Succession de Paul Biya : Le grand soir a-t-il commencé ? Le sérail entre en zone de turbulence
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Travaille-t-il encore ? Pour quelle efficacité ? Apres 43 ans de règne, la succession de Paul Biya, président de la République et chef d’Etat du Cameroun devient de plus en plus une nécessité. Sous la forme de candidat ou non à la prochaine élection présidentielle les opinions s’affrontent, au sein de son parti le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais RDPC comme à l’extérieur. La Société Civile lui demande de renoncer.

Entre démissions du gouvernement, désaccords sur la candidature ou non de Paul Biya à la présidentielle 2025, le retrait progressif des élites du grand Nord, principal soutien électoral de Paul Biya, tout y passe. Le sérail en ébullition entre petit à petit dans une zone de turbulence. De fait, Au sujet de la succession de Paul Biya, Jean Robert Wafo, un homme politique de l’opposition parle du grand soir qui sera violent. En sommes-nous si éloignés ?

Toujours est-il qu’en cette année électorale, l’appareil gouvernemental de Paul Biya est fortement instable, miné qu’il est par des dissensions internes et les luttes de positionnement. Le haut sommet de l’Etat et du parti ne recordent pas leurs violons. 

Le gouvernement et le parti s’affrontent à visages découverts. En l’écart de quelques heures sur Radio France Internationale RFI, le ministre de la Communication porte-parole du gouvernement René Sadi a évoqué l'éventualité d'une nouvelle candidature du président Paul Biya, âgé de 92 ans, qu’il qualifie de « 50/50. Ce qui n’a  pas été du gout  du ministre d’Etat chargé de l’Enseignement Supérieur par ailleurs secrétaire à la communication du RDPC Fame Ndongo qui, lui, parle de 100¨%.
Une autre dissonance est perceptible entre le ministre Secrétaire General à la Présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh et le Secrétaire général du comité central du RDPC. Au sujet des consultations par Ferdinand Ngoh Ngoh,  au Palais de l’Unité, des ministres et parlementaires des 10 régions du Cameroun. Une initiative instruite par le président de la République qui vient empiéter dans les prérogatives du parti.

Au demeurant et en raison de cet imbroglio qui entoure la gestion de la cité, faut-il croire avec Issa Tchiroma, ancien ministre de l’emploi et la formation professionnelle  que « ce n’est plus Paul Biya qui gouverne ? » Les thuriféraires du régime comme Fame Ndongo pensent mordicus que « Paul Biya demeure le seul capitaine dans le navire des intérêts du peuple » 

Cependant que des intellectuels Camerounais ont, dans ce qui sonne comme une mise en garde, émis un vœu à l’endroit de Paul Biya : pour l’histoire, pour le Cameroun. Ils appellent «  Monsieur Paul Biya, renoncez à octobre 2025 » et pour cause « Une huitième candidature consécutive va risquer d’enfermer le Cameroun dans un cycle de polémiques et de fractures sociales compromettant l’unité nationale pour des générations. De l’autre vous aller avoir l’occasion sublime d’incarner la renaissance du Cameroun en transmettant volontairement le flambeau à l’heure décisive. Ce geste va graver votre nom parmi les bâtisseurs de paix transformant votre retraite en apothéose politique »

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