REPARATION : Le DG de la Cnps exige des excuses publiques de Roger Tuilé
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Le directeur général de la Caisse nationale de Prévoyance sociale se plaint d’avoir été victime des faits de dénonciations calomnieuses, propagation de fausses nouvelles et diffamation dans un journal local. Il demande à son calomniateur supposé d’apporter un démenti public à ses allégations jugées sans fondements.

L’affaire qui a fait le buzz dans les réseaux sociaux et les médias nationaux, s’achemine vers son terme. Le Tribunal de première instance( TPI) de Yaoundé centre administratif qui connaissait du litige a jugé Chantal Roger Tuile en son absence. La juridiction a donc clos les débats, le 19 juillet 2019 sans avoir recueilli la version du directeur de publication de la «Tribune de l’Est» qui a brillé par son absence tout au long du procès public intenté par M. Mekulu Mvondo Akame, le directeur général ( DG) de la Caisse nationale de la prévoyance sociale (Cnps). Il lui reproche d’avoir organisé une campagne médiatique au cours de laquelle, il l’a diffamé et calomnié. Le DG de la Cnps estime que cette campagne a terni son image personnelle ainsi que celle de l’entreprise publique qu’il dirige. En l’absence du journaliste incriminé, le juge a donné la parole à l’accusation.

Le représentant du parquet qui a pris le premier la parole, a expliqué que Chantal Roger Tuile est poursuivi pour des faits de diffamation, propagations de fausses nouvelles et dénonciations calomnieuses publiées dans son journal «La Tribune de l’Est», édition 619 du 24 juillet 2017. Le journal faisait état de ce que M. Mekulu Mvondo Akame percevait dans le cadre de ses fonctions, des avantages faramineux dont un salaire de 11 millions de francs. Le portail des camerounais de Belgique. Le journal a également ajouté que le patron des pensionnaires s’illustre par une gabegie financière, un abus d’autorité sur le personnel et son management caractérisé par la lutte d’influence sur ses collaborateurs et sur les journalistes. Le magistrat du parquet a relevé que le mis en cause n’a jamais apporté la moindre preuve pour soutenir ses allégations tant à l’information judiciaire que devant la barre. Il a demandé au tribunal de le déclarer, coupable.

Pour l’avocat du plaignant, les faits qui sont reprochés au mis en cause sont établis. Selon lui, le juge doit l’en déclarer coupable et appliquer la loi en tenant compte de ce que ce dernier a brillé par son absence tout au long du procès. Poursuivant sa plaidoirie, l’avocat du DG de la Cnps a indiqué que son client a subi un immense dommage du fait des déclarations du journaliste. En guise de réparation, il a demandé un franc symbolique parce qu’il ne compte pas battre monnaie dans cette affaire. Camer.be. En revanche, l’avocat exprime la demande du plaignant qui sollicite que le tribunal condamne le directeur de publication à un démenti public de toutes ses allégations à travers certains médias sous astreinte de 250 mille francs à payer par jour de retard dans l’exécution de la condamnation à partir du jour où elle a été prononcée. Il s’agit, entre autres médias, la Cameroon Radio Television, Canal 2 international, Equinoxe, Vision 4, Radio Siantou, Radio Balafon, Royal FM, Cameroon Tribune, Mutations, le jour, l’Anecdote, la Metéo, la Nouvelle. Le tribunal après avoir écouté leurs avis, compte rendre son verdict le 16 août 2019.

Faits sans fondements

Rappelons que M. Tuile Chantal Roger s’est rendu célèbre dans ses dénonciations des actes supposés de corruption et des salaires de hauts fonctionnaires de la République, dont le DG de la Cnps qu’il présentait comme un membre de la famille présidentielle. L’affaire qui oppose les deux hommes, remonte au 24 juillet 2017 lorsque, le journaliste imputait à M. Mekulu Mvondo, une kyrielle d’accusations décrites plus haut. L’affaire va nourrir les débats et les articles dans les médias locaux. Le DG de la Cnps va alors saisir la justice et le Conseil national de la communication (CNC). Le mardi 19 décembre 2017, l’organe de régulation des médias interdit l’exercice de la profession de journaliste au Cameroun au mis en cause. Cette sanction venait couronner la suspension de 3 mois dont il avait écopé auparavant.

Aujourd’hui, l’homme qui est réduit au silence, attend la décision du TPI de Yaoundé centre administratif programmée pour le 16 août 2019.

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