Nombre de couples vivant dans les métropoles, choisissent de plus en plus, la municipalité de Bazou, pour sceller leurs unions. A l’image des 3 célébrations du samedi 27 juillet 2019, des mariés expliquent la ruée.

Euphorique ! Des youyous retentissent. L’esplanade de l’hôtel de ville de Bazou grouille de monde. Les nouveaux mariés viennent de dire « oui pour le meilleur et pour le pire ». Il s’agit des couples : Tientcheu Laurent Modeste et Bami Adrienne Ronalde, de Ngongang Charlie Armel et Dtendjeck Marie Noel Aguinnesse et enfin de Nkaang Colince Dorian et Tanke Djamen Tatiana. « J’ai choisis Bazou pour sa chaleur humaine. Ici, je me sens comme un poisson dans l’eau », a soutenu Ngongang Charlie. C’est le même sentiment pour les autres. Ce sont près de 40 familles déjà accueillies depuis le début de l’année en cours. L’on y enregistre une augmentation par rapport à 2018, avec moins de 25 mariages célébrés. « Des structures d’accueils sont parées et offrent des opportunités que l’on n’aurait pas en ville », estime un frère de Tientcheu Laurent. Il fait allusion au prix de chambre d’hôtel, au montant d’un plat de service-traiteur et au fait de se ravitailler au marché de Bazou.

La mission du maire !

Heureux les mariés ! Dans ses attributs d’édile, Mme Tchagna Jacqueline Love, première adjointe au maire, se réjouit d’une « tâche républicaine accomplie ».

En 3 heures d’office, les couples se sont abreuvés à sa source de conseils pratiques de foyer. Elle célèbre en anglais, en français et en langue maternelle. Des contours des origines de discorde dans une famille sont passés au peigne fin. Rompue à la tâche, elle a le cœur à l’ouvrage. Assistée par le 2e adjoint au maire, elle n’a souhaité que du bonheur à ces jeunes. Non sans instruit les membres des 3 familles à ne pas s’immiscer dans leurs affaires. Leurs rôles se limiteront à les accompagner. Tout en rappelant la maxime, « Entre l’écorce et l’arbre, il ne faut pas mettre son doigt ».