Tour du Maroc 2019: Le mécanicien cloue la délégation camerounaise au sol
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Tour du Maroc 2019: Le mécanicien cloue la délégation camerounaise au sol :: CAMEROON

Le retard de Jean Pierre Weka à l’aéroport international de Douala mercredi 3 avril dernier a conduit à l’absence des cyclistes nationaux à ce rendez-vous. Une dent a fait pourrir toute la bouche. C’est bien Jean Pierre Weka qui est à l’origine de l’absence du Cameroun à la 32e édition du Tour cycliste du Maroc jusque-là en cours.

Censé rejoindre le reste du groupe à Douala le 3 avril dernier, le mécanicien de l’équipe n’a pas pris part au départ du vol en direction du Royaume chérifien.

Du coup, les autres membres de la délégation camerounaise se sont retrouvés sans lui à Rabat. « Nous étions censés décoller ensemble à 5h mercredi dernier. Mais à l’heure du décollage, il n’y était pas encore », explique Damien Tekou, membre de la délégation.

Conséquence, le jour du top départ de la 32e édition du Tour du Maroc le 5 avril dernier, les cyclistes camerounais, quatre au total ont répondu aux abonnés absents. Joint au téléphone, le technicien corrobore les faits qui lui sont reprochés.

Mais il ajoute que « C’est Air Maroc qui est la cause de cet incident. L’avion était censé décoller à 5h50. Mais, il est parti un peu plus tôt que prévu, soit près de 50 mn avant. Et mon problème vient du fait que je venais de Yaoundé. Or, le reste des membres de la délégation était à Douala. Du coup, malgré l’incident créé par la compagnie, ils ont pu se rattraper parce qu’ils étaient proches de l’aéroport ».

Le mécanicien fait partie des maillons importants de la chaine. C’est lui qui doit monter les vélos avant l’entrée en scène des coureurs. Après que la situation s’est produite, la délégation camerounaise (constituée de quatre coureurs et deux encadreurs) n’avait plus autre choix que rentrer au bercail. Sauf que sur le chemin du retour, l’un des encadreurs-le président de la ligue régionale du cyclisme du Littoral et chef de délégation, Jacques Kuissi- a été retenu par les autorités marocaines ainsi que les vélos des sprinters.

La Fédération marocaine exige en fait que la somme déboursée pour l’achat des billets d’avion aux Camerounais leur soit remboursée. Les coureurs quant à eux sont au Cameroun depuis dimanche 6 avril dernier, sans leur outil d’entrainements.

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