RIPOSTES : Le BIR et le Gpign en première ligne
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Ces deux unités d’élite oeuvrent au quotidien pour un retour au calme dans les zones à risques, en protégeant les populations contre les exactions des « entrepreneurs » de la guerre.

Face à la menace sécuritaire qui sévit dans le pays depuis 2013, le Cameroun a déployé de grands moyens. Équipé et formé, le Bataillon d’intervention rapide (BIR) est en première ligne. «Face à une menace asymétrique, notre meilleure réponse est de lui opposer nos forces spéciales », expliquait à l’Agence France presse (AFP), un officier supérieur du ministère de la Défense. Crée en 1999 pour lutter contre le grand banditisme en zone de forêt et surveiller les frontières, le Bataillon léger d’intervention devenu Bataillon d’intervention rapide en 2008, a été associé à toutes formes d’attaques frisant à la rébellion.

Cette unité d’élite n’a de comptes à rendre qu’au président de la République sur un plan opérationnel. Elle est directement financée par la Société nationale des hydrocarbures (SNH). Ce qui n’a donc aucune incidence sur le budget de la Défense. Cette dotation selon un officier supérieur de l’armée, lui permet de bien rémunérer ses hommes, d’acquérir des équipements donc un bateau–hôtel [le Rio del Rey] et de l’armement de pointe. Avec plus de 30.000 hommes et en dépit des résultats donc on lui connaît depuis sa mise en activité, le BIR est néanmoins en concurrence avec d’autres forces spéciales dont le groupement polyvalent d’intervention de la gendarmerie nationale (Gpign).

Face à la montée de la guérilla dans les Régions dites « anglophones », le 23 février 2018, le gouvernement décide de mettre à contribution le corps d’élite de la gendarmerie nationale. camer.be. «Comme vous pouvez le constater, nous avons perdu beaucoup d’hommes ces derniers mois, suite aux attaques des activistes anglophones. Les gendarmes semblent la cible privilégiée de ces terroristes. Nous avons alors préféré le Gpign qui est un corps spécialisé dans la lutte antiterroriste », soulignait à l’époque, Joseph Béti Assomo, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense.

Crée en 1995, le Gpign était jusqu’ici en activité dans les villes de Yaoundé, Douala, Garoua et Maroua pour lutter contre Boko Haram, les coupeurs de route et les preneurs d’otages. Logé au secrétariat d’Etat à la Défense, le Gpign appelé communément le « BIR de la gendarmerie » a également pour vocation de former et de recycler le personnel des forces de sécurité et de défense à la protection et aux interventions à risques.

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